Épidémie du virus mortel
Ebola : la Guinée ne veut pas céder à la panique
L’épidémie de fièvre hémorragique à Ébola qui fait rage en Guinée a gagné la capitale. Autorités et associations tentent de limiter la propagation du virus.
Alors que l’épidémie de virus Ébola fait toujours rage en Guinée, tous les efforts sont tournés dans l’objectif d’enrayer l’épidémie. Près de 70 décès sur plus d’une centaine de cas détectés ont été enregistrés, depuis le début de l’épidémie.
C’est au tour de la capitale, Conakry, d’être touchée par le virus mortel. Mais l’arrivée de la fièvre hémorragique dans une grande ville, si elle est inquiétante, ne doit pas faire céder la population à la panique, martèlent les autorités. Les pays voisins de la Guinée sont toutefois inquiets et le Sénégal a notamment pris la décision de fermer ses frontières.
Prévenir les contaminations par le contact
Les cas suspects doivent être isolés afin de prévenir toute contamination. Le virus se transmet par le contact avec les fluides corporels contaminés, comme la salive, le sang, la sueur. « Les plus importantes ont lieu lors des funérailles des personnes décédées du virus », indique Mariano Lugli, coordinateur d’urgence de Médecins sans frontières, interviewé par l’AFP. En effet, beaucoup de personnes touchent à ce moment-là les corps, lors de la toilette par exemple. Les hôpitaux sont également des lieux où les contaminations peuvent avoir lieu, si de bonnes précautions ne sont pas prises. « L’action de communication est très importante, afin que la panique de s’installe pas dans la population, explique Mariano Lugli. Avec des actions de communication de base, il n’y a pas de risque de contamination. »
Près de 40 ans après que le virus a été identifié, des candidats-vaccins sont à l’étude mais il n’existe pas de moyen de lutter contre la maladie actuellement.