Qu'est-ce que le syndrome de la "gentille fille", qui génère de la souffrance ? Une psychologue vous répond. 

La gentille fille a tendance à s'oublier pour faire passer les autres en priorité dans ses choix de vie.

Si beaucoup de personnes ont des comportements accommodants, la « gentille fille » est une femme qui met de côté son propre désir pour laisser la place aux autres et a toujours besoin de leur approbation. Au-delà de l'empathie, ce syndrome peut être source de souffrance, voire même de dépression.

Comment reconnaître le syndrome de la « gentille fille »

Le plus souvent, la personne qui souffre de ce syndrome conditionne ses choix à la façon dont les autres la perçoivent plutôt que par rapport à ses propres besoins. Elle n'arrive pas à désobéir ni exprimer son désaccord ou sa colère.

Elle a d'ailleurs tendance à penser que ce que les autres disent est plus vrai que ses propres sentiments et à toujours convaincre l'autre qu'elle est une bonne personne.

Quelles sont les conséquences et comment s'en sortir ?

Les conséquences du syndrome de la « gentille fille » sont loin d'être négligeables puisqu'elle peut souffrir non seulement d'un sentiment de culpabilité très envahissant, pouvant mener à la dépression, ainsi qu'une anxiété souvent en lien avec de l'autocritique et de la frustration, pouvant déclencher par exemple des crises d'angoisse.

Pour s'en sortir, il est important de travailler sur ses propres besoins sans l'approbation des autres et apprendre à exprimer son désaccord de manière constructive à travers une communication différente avec ses proches.

En savoir plus : "Cessez d'être gentil, soyez vrai !" de Thomas d'Ansembourg.