Baromètre Edenred-Ipsos
Bien-être au travail : 67 % des Français satisfaits
La majorité des Français se sent bien au travail. Mais ils se situent loin derrière les Indiens, qui sont 88 % à se dire satisfaits de leur qualité de vie professionnelle.
Les grèves se multiplient en France depuis le début du mois de mai. Et pourtant, selon les personnes interrogées pour le baromètre Edenred-Ipsos 2016, le bien-être au travail est au beau fixe. 67 % des résidents de l’Hexagone sont satisfaits de leur qualité de vie professionnelle. C’est un peu moins que la moyenne mondiale.
L’Inde en tête
Dans le cadre de ce baromètre, réalisé par l’inventeur des Tickets Restaurant, 14 000 salariés du monde entier – 15 pays différents ont été répertoriés – ont été interrogés. Dans l’ensemble, le bien-être au travail est une réalité pour 70 % d’entre eux. Les Indiens sont ceux qui s’en sortent le mieux avec 88 % de travailleurs heureux au travail. Le Japon se situe en queue de classement avec deux fois moins de salariés satisfaits. La France arrive en 6e position. Sur le plan régional, les pays d’Amérique sont les mieux classés.
Le baromètre distingue en fait quatre « familles » de pays selon les critères qui justifient le score élevé du bien-être au travail : ceux qui s’appuient sur l’émotion (Inde, Mexique, Brésil…), sur le cadre de travail (Japon, Turquie, Chine…), sur le déficit d’émotion (Espagne, Royaume-Uni, Etats-Unis), et sur le déficit d’attention (Belgique, France, Allemagne).
Le salaire préoccupe
Se sentir bien au travail dépend donc de plusieurs critères. Les salariés interrogés estiment que la bonne gestion des compétences est essentielle, devant la flexibilité de l’organisation du travail et la promotion de la santé. Ces deux éléments ne sont pour autant pas ignorés. Trois quarts des sondés affirment que leur entreprise mène une politique active sur la santé au travail. Un résultat très positif.
C’est sans doute pour cela que les revendications des Français portent en priorité sur le salaire (47 %) puis sur l’aide à la santé (43 %). Ils sont bien moins nombreux à penser que l’aide aux transports, à la restauration sur la pause déjeuner doivent être améliorés.