Mis en place par l'INCa
Cancer : un site indique le dépistage à faire selon son âge
L'Institut National du Cancer (INCa) a mis en place un site dédié au dépistage. En deux clics, les internautes peuvent se renseigner sur les examens qui leur sont recommandés.
En deux clics, s’informer sur les dépistages à réaliser. C’est ce que propose l’Institut National du Cancer (INCa), qui a mis en ligne une nouvelle plateforme simple d’accès : Vos conseils dépistage. Deux questions sont posées à l’internaute qui s’y connecte, son sexe et son âge. A partir de ces réponses, les différents types de dépistages possibles et des conseils adaptés sont proposés.
Un rappel des recommandations
Avant d’afficher les résultats, l’INCa rappelle que ces recommandations s’adressent à des personnes qui ne présentent pas de facteurs de risque – comme des antécédents personnels ou familiaux – ou des symptômes de cancer. Une fois cette information dispensée, la liste des dépistages se déroule.
Pour une femme de 35 ans, par exemple, 3 examens sont recommandés : un frottis tous les 3 ans jusqu’à 65 ans, pour détecter le cancer du col de l’utérus, un examen annuel des seins par le gynécologue ou le médecin généraliste, et une surveillance des grains de beauté afin de détecter un éventuel mélanome. Pour un homme de 53 ans, le dépistage organisé du cancer colorectal et l’examen des grains de beauté sont indiqués.
Les facteurs de risques particuliers
A chaque forme de dépistage, une liste des arguments favorables et des inconvénients est associée. Dans le cas d’un frottis, l’INCa précise qu’il permettrait d’éviter 90 % des cancers du col de l’utérus. Mais l’Institut admet qu’une tumeur peut se développer entre deux examens, tout en soulignant que les réaliser régulièrement améliore le pronostic.
Deux autres sections règlent la question des facteurs de risque particuliers et propose douze moyens de réduire le risque de cancer. Si aucun mode de dépistage n’est disponible, c’est que son intérêt n’est pas démontré. « La meilleure façon d’agir reste la prévention et l’attention apportée aux symptômes », rappelle l’INCa.