Les séniors sont de plus en plus nombreux à utiliser des objets connectés. Sept sur dix demandent tout de même l'avis de leur médecin avant de passer à l'achat.

Connaître en temps réel sa tension, contrôler sa prise de traitement… Voilà ce qui attire les séniors. Les objets connectés ont la côte chez les 60-80 ans, selon une étude réalisée par l’Institut Français des Séniors, en partenariat avec le site internet Medisite, à l’occasion du salon annuel des séniors à Paris.

Contrairement aux idées reçues, trois quart d’entre eux connaissent l’existence des objets connectés. Et ils sont séduits : 81 % des cinquantenaires les utilisent régulièrement. Les séniors les plus âgés (70 ans et plus) se sentent aussi concernés par les objets de e-santé que les plus jeunes (50- 60 ans).

Les tensiomètres ont du succès

Deux objets attirent majoritairement les séniors : les montres qui mesurent leur fréquence cardiaque et leur pression artérielle. Les systèmes de « téléassistance », qui facilitent le maintient à domicile, ont également la cote. Les caméras sont prisées par les séniors, préoccupés par le risque de tomber sans avoir la possibilité de contacter leurs proches, ou les secours. Ces systèmes détectent leur chute et peuvent alerter rapidement les secours. Dans le souci de ne pas oublier de prendre son traitement, viennent ensuite les piluliers électroniques.

Le médecin reste la référence

Bien que les objets connectés facilitent le quotidien des séniors, ils ne se substituent pas au médecin. Données e-santé en main, 84 % des séniors souhaitent les communiquer directement à leur médecin. Autre chiffre : plus de la moitié d’entre eux ( 68 %) préfère solliciter leur médecin sur la qualité et la fiabilité des objets santé connectés avant de les acheter.