Tumeur
L’exposition au soleil a-t-elle un impact positif sur le cancer du sein ?
Bonne nouvelle : les femmes qui s’exposent régulièrement au soleil sont moins susceptibles de développer un cancer du sein.
Améliorer le moral, booster le système immunitaire, fortifier les os… Le soleil a de nombreuses vertus sur la santé. D’après une étude publiée dans la revue Cancer Epidemiology Biomarkers & Prevention, le 22 décembre, s’exposer, de manière régulière, à ses rayons réduit les risques de souffrir d’un cancer du sein. Pour mener à bien leurs recherches, des scientifiques de l’université de Porto Rico, à San Juan, et de l’université d'État de New York, à Buffalo, ont recruté 307 patientes atteintes du cancer du sein et 328 personnes ne souffrant pas de cette maladie.
Les chercheurs ont comparé la pigmentation de la peau des participantes, grâce à un chromamètre, pour estimer leurs niveaux d’exposition au soleil. "Cette étude est unique en son genre car elle porte sur des femmes portoricaines, ce qui nous a permis d'examiner cette association dans une population présentant un large éventail de couleurs de peau et une forte exposition au soleil tout au long de l'année", a déclaré Jo L. Freudenheim, auteure principale de l'étude, dans un communiqué.
Plus s’exposer au soleil pour réduire le risque de cancer du sein
Selon les résultats, une importante exposition au soleil était associée à un risque plus faible de cancer du sein. Les femmes qui avaient une couleur de peau foncée étaient moins susceptibles de développer cette tumeur maligne. "Une étape de la production interne de la vitamine D se produit lorsque la peau est exposée au soleil. L'exposition au soleil affecte également l'organisme de plusieurs autres façons, avec des effets sur l'inflammation, l'obésité et les rythmes circadiens", a expliqué Jo L. Freudenheim.
"Bien que les recommandations récentes indiquaient de limiter l'exposition au soleil pour prévenir le cancer de la peau, il peut également y avoir un avantage à une certaine exposition au soleil", a conclu la chercheuse de l’université d'État de New York, à Buffalo.