Tube de l'été
Reprise de la chanson "Raspoutine" : tous les mystères médicaux qui ont contribué à la légende du conseiller occulte
Guérisseur, immortel, déclencheur d'épidémie... Grigori Raspoutine est entouré de nombreux mythes médicaux, que la reprise de la chanson Rasputin par Majestic cet été a remis au centre des conversations.
Alors que la reprise de la chanson Rasputin par Majestic nous a fait danser tout l’été, Pourquoi docteur revient sur les nombreux mystères médicaux qui entourent cet homme.
Des compétences contre l'hémophilie ?
Le premier mythe médical construit autour de Raspoutine concerne ses talents de guérisseur, qu’il prétendait pouvoir exercer à distance. Pour les non-initiés, Grigori Raspoutine était un moine sibérien né en 1869, qui s'est lié d'amitié avec l'empereur de Russie Nicolas et sa femme Alexandra en soignant notamment pendant des années leur fils hémophile. Si beaucoup attribueront ce succès à des pouvoirs surnaturels, certains historiens pensent plutôt que Raspoutine a insisté pour que le jeune garçon cesse de prendre de l’aspirine, un médicament qui fluidifie le sang.
Un homme immortel résistant au poison ?
L’autre mystère médical qui entoure Raspoutine est incontestablement celui de sa mort. Au fil du temps, son influence grandissante sur Nicolas II est devenue de plus en plus mal perçue par les nobles et les autres membres de la famille impériale, qui cherchèrent à le faire disparaître, non sans mal. Selon la légende, Raspoutine aurait survécu à une tentative d’empoisonnement au cyanure mis dans du vin et des petits gâteaux, et aurait également résisté à plusieurs balles tirées sur lui à bout portant, pour finalement mourir noyé dans un fleuve. Après des années de rumeurs contradictoires, l’autopsie officielle révèlera finalement que la mort aurait plutôt été causée par l’impact de trois balles dans la tête, le dos et la poitrine.
Raspoutine et le choléra
Enfin, encore aujourd’hui, de fausses théories soutiennent que Raspoutine aurait également répandue volontairement une épidémie de choléra à Saint-Pétersbourg, pour saper l'effort de guerre.