Sommeil
Voici le côté sur lequel il faut dormir d'après un cardiologue
La position adoptée pendant que vous dormez peut jouer sur la santé cardiaque.
Le sommeil représente plus d’un tiers de notre vie, selon l’Institut national du sommeil et de la vigilance. S’il est de mauvaise qualité, celui-ci augmente les risques d’obésité, de diabète, de cancer ou encore de maladies cardiovasculaires, d’après l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm).
Dormir sur le côté pour réduire les risques cardiaques
Au niveau cardiaque, les bienfaits du sommeil ne concernerait pas que sa durée ou sa qualité. En effet, plusieurs cardiologues recommandent de dormir sur le côté pour augmenter les bénéfices.
Il y a plusieurs raisons à cela. Tout d’abord, se mettre sur le côté permet de mieux respirer, notamment en cas d’apnée du sommeil. “Le fait de dormir sur le côté, et non sur le dos, peut réduire de moitié le nombre d'obstructions pendant la nuit”, note l’Assurance maladie.
L’apnée du sommeil a des conséquences cardiaques. Selon la Fédération française de cardiologie, ce syndrome peut provoquer des troubles cardiovasculaires graves comme de l'hypertension artérielle, des troubles et/ou l’insuffisance cardiaque, voire un infarctus du myocarde.
Autre bénéfice de la position latérale : l’amélioration de la circulation sanguine, notamment chez les femmes enceintes. Pendant la grossesse, il est recommandé de se mettre sur le côté gauche, pour favoriser la circulation du sang vers le fœtus, l'utérus, les reins et le cœur.
Gauche ou droite, le côté n’est pas tranché
Au sein de la communauté scientifique, le côté choisi fait encore débat. "En position couchée sur le côté droit, le cœur est maintenu en place par les poumons et le médiastin, indique le Dr Robert Salazar, cardiologue au Memorial Hermann à Houston, aux États-Unis, à Top Santé. Cela permet de réduire la pression sur le cœur et d'améliorer son remplissage."
Que ce soit sur le côté gauche ou sur le côté droit, le plus important est d’être à l’aise pour bien dormir… En France, 15 à 20 % de la population est concernée par l’insomnie, dont près de 50 % par une forme sévère, selon l’Inserm.