Pour les personnes en perte d'autonomie

Journée de solidarité : où sont allés les 23 milliards d'euros récoltés en 10 ans

En 10 ans, 23 milliards ont été récoltés lors des journées de solidarité successives. Ils ont permis de financer une meilleure prise en charge des personnes en perte d'autonomie. 

  • Par Julien Prioux
  • GILE MICHEL/SIPA
  • 06 Jun 2014
  • A A

    Crééé le 30 juin 2004, la journée de solidarité consiste, pour les salariés, en une journée de travail supplémentaire, en principe non rémunérée. Pour les employeurs, elle se traduit par une contribution nouvelle mise à leur charge (la « contribution solidarité autonomie »). Comme tous les ans, elle se déroule en principe le  lundi de Pentecôte, mais elle est organisée différemment selon les entreprises (suppression d’un jour de congés ou d’une RTT). Cette année, elle aura donc lieu le 30 juin 2004. Mais au fait, à quoi sert l'argent récolté par l'Etat ?

    L'autonomie des personnes âgées 
    La journée de solidarité est destinée à financer des actions en faveur de l’autonomie des personnes âgées ou handicapées. En détails, l'argent récolté par l'Etat est réparti à 60 % pour les personnes âgées (40 % pour le financement des établissements et services et 20 % pour l’allocation personnalisée d’autonomie (1))  et 40 % pour les personnes handicapées (maisons départementales des personnes handicapées, prestation de compensation du handicap et établissements et services).
    Dix ans après sa création,  la recette de cette journée, appelée contribution solidarité autonomie (CSA), redistribuée par la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) a permis de collecter plus de 23 milliards d’euros.  2,41 milliards d’euros ont été collectés en 2013 et 2,46 milliards d’euros devraient l’être en 2014. 


    Des milliards pour recruter le personnel nécessaire
     établissements
    Plus concrètement, les recettes de ce jour travaillé ont par exemple contribué à recruter le personnel nécessaire à l’accompagnement des personnes résidant en maison de retraite ou en structure spécialisée. Mais aussi, à financer des heures d’aide à domicile pour les personnes âgées en perte d’autonomie et pour les personnes handicapées.
    Enfin, elles ont servi à financer des travaux de modernisation ou de reconstruction de maisons de retraite ou d’instituts spécialisés pour personnes handicapées. 

    (1) Elle est distribuée par les conseils généraux au bénéfice des personnes âgées, à domicile ou en établissement

     

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