Disponibilité, proximité

Belgique : 25 000 Français y vont se faire soigner tous les ans

Une étude du Benelux indique qu’en 2012, 25 994 admissions de Français ont été enregistrées dans les hôpitaux belges.

  • Par Ambre Amias
  • EdTech Stanford University School of Medicine
  • 19 Mar 2016
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    L’ouverture des frontières ne concerne pas uniquement les marchandises et le tourisme. Chaque année, de nombreux Français se font soigner à l’étranger. Un rapport publié par le Bénélux (Pays-Bas, Belgique, Luxembourg) – qui recense les flux internes et externes du groupement de pays – indique qu’en 2012, 25 994 Français sont allés se faire soigner dans les hôpitaux belges.

    « Les raisons qui poussent les patients à traverser la frontière pour recevoir des soins médicaux sont diverses et liées à la qualité des soins proposés, à leur disponibilité, à la proximité (géographique mais aussi culturelle) et au coût, peut-on lire sur le site du Bénélux. « Les patients sont de mieux en mieux informés et recherchent le meilleur rapport qualité-prix d'un traitement. Pour les citoyens vivant en région frontalière, les soins de santé transfrontaliers sont de plus en plus une réalité. »

    Une tendance qu’il faut accompagner

    Les Français sont d’ailleurs de plus en plus nombreux à faire l’expérience de la médecine du Plat Pays. En 2008, ils n’étaient que 19 916, ce qui représente une augmentation de plus de 30 %.

    Dans l’autre sens, 7 123 Belges sont venus en France, ainsi que 1 997 Néerlandais et 1 242 Luxembourgeois.

    Face à la démocratisation de ces échanges, le Bénélux recommande d’étendre à l’échelle européenne les droits des patients afin de faciliter le parcours de soin. Il souhaite également que la communication soit améliorée via les plateformes de dossiers médicaux informatisés. « Il est crucial en l'espèce de garantir le respect de la vie privée du patient par une bonne protection des données », peut-on lire. Pour la fraude, « ll est essentiel que l'échange des données financières et d'assurance se produise à la même vitesse que les flux de patients transfrontaliers ».

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