Précarité, scolarité

Droits de l’enfant : Laurence Rossignol plaide devant l’ONU

Pauvreté, scolarité, handicap : voilà trois axes d’amélioration des droits de l’enfant en France. Laurence Rossignol s’est expliqué devant le Comité des droits de l’enfant de l’ONU.

  • Par Julie Levallois
  • Pierre Crom/LeJournal/SIPA
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  • 15 Jan 2016
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    La France a dû faire face à ses responsabilités. Ces 13 et 14 janvier, la secrétaire d’Etat chargée de l’enfance, Laurence Rossignol, a été auditionnée par le Comité des droits de l’enfant de l’ONU. Le rapport du pays relatif à l’application de la Convention des droits de l’enfant était examiné. L’Etat s’attelle à combler le retard qui lui avait valu d’être épinglé en 2009 par les Nations Unies.

    En France, trois millions d’enfants vivent sous le seuil de pauvreté, selon l’Unicef. Plus inquiétant : 30 000 d’entre eux n’ont pas de toit et 9 000 résident dans un bidonville. Un constat accablant pour le pays des Droits de l’Homme. Dès 2009, le gouvernement a entamé des travaux afin d’améliorer le bilan en la matière. L’allocation de rentrée scolaire et certaines prestations familiales ont ainsi été revalorisées dès 2013.

    L’Etat français s’est aussi attelé à améliorer le bilan en matière de scolarité. Toujours selon l’Unicef, 140 000 enfants sont en situation de décrochage scolaire. Les rythmes scolaires ont été réformés dans l’espoir d’y apporter une solution. La scolarisation des enfants de moins de 3 ans est aussi développée depuis 2012. Ainsi, en 2014, un enfant de moins de 3 ans sur cinq était scolarisé dans les réseaux d’éducation prioritaire.

    Mais de gros progrès restent à faire dans les droits des enfants handicapés. Le non respect des règles est régulièrement dénoncé par les associations. En juin, la Défenseure des droits de l’enfant a même demandé que les réponses soient diversifiées.

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