Fin de vie

Angers : les parents d'Ayana acceptent l'arrêt des soins

Après plus d'un mois de batailles juridiques et médiatiques, les parents de la petite Ayana acceptent finalement le diagnostic des médecins.

  • Par Hugo Septier
  • Gerry Broome/AP/SIP
  • 22 Jun 2015
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    Après 40 jours d’une lutte acharnée, les parents de la petite Ayana se sont finalement rangés du côté de l’avis donné par les médecins et la justice : l’arrêt des soins et donc le décès programmé de la petite fille. Selon des propos rapportés par le site RTL, l’avocat de la famille affirme que « les conclusions de l’expert sont formelles, cet enfant à un cerveau irrémédiablement détruit ».

    Plus d'un mois d'imbroglios

    Plongée dans le coma, la petite fille souffre de graves lésions cérébrales provoquées par de fortes fièvres et convulsions. Elles se sont produites après l’injection du vaccin du DT-Polio. Des séquelles irréversibles, selon les médecins. « Ils nous ont dit qu’il n’y avait plus aucun espoir, qu’Ayana vivait dans la souffrance, racontait, ému, le père de la petite fille à RTL il y a quelques jours. Ils ne nous laissent pas le choix. Ils nous ont bien dit que ce n’était pas aux parents de prendre la décision, mais nous ne voulons pas la laisser partir. »

    Hospitalisée au CHU d’Angers, au sein de l'unité de réanimation pédiatrique, depuis le début du mois de mai, Ayana est maintenue en vie grâce à un respirateur. Une machine qui devrait donc être débranchée ce lundi 22 juin.


    La famille porte plainte

    Pour contrer la décision des médecins, les parents avaient saisi la justice. Un expert avait alors été nommé pour ausculter Ayana une nouvelle fois. Il devait également réaliser des analyses pour déterminer si la vaccination DT-Polio était mise en cause.

    La famille de la fillette a également porté plainte début mai contre le Samu d'Alençon, dans l'Orne, qui avait, affirme-t-elle, refusé de se déplacer. Au lendemain du vaccin DT-Polio, la température de la petite fille avait grimpé jusqu'à 42,5 degrés. Les parents, sans permis de conduire, s'étaient rendus aux urgences le lendemain matin. Ayana est, depuis, placée en coma artificiel. 

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