Brûlures gastriques : des douleurs pas toujours en rapport avec l’estomac
La brûlure de l’estomac, ou « épigastralgie », est une douleur à la partie supérieure du ventre : « l’épigastre » qui traduit souvent une maladie de l’estomac (gastrite, ulcère) ou de l’œsophage (reflux gastro-œsophagien, hernie hiatale ou œsophagite). Mais elle peut aussi correspondre à d’autres plus graves (infarctus du myocarde, cholécystite ou pancréatite).
Des mots pour les maux
« L’épigastre » est la zone située à la partie supérieure du ventre, sous le sternum, au-dessus de l’ombilic et entre les 2 rebords des côtes.
Une douleur de l’épigastre est appelée une « épigastralgie »
Une brûlure au niveau de l’épigastre qui remonte derrière le sternum est appelée un « pyrosis »
Qu'est-ce qu’une douleur ou brûlure gastrique ?
La brûlure de l’estomac est une douleur à type de sensation de cuisson ou d’acidité à la partie supérieure du ventre : « l’épigastre ».
Cette douleur de l’épigastre, ou « épigastralgie », traduit généralement une souffrance de l’estomac ou de l’œsophage, mais peut aussi être le signe d’autres maladies du ventre ou en dehors du ventre (causes « extra-abdominales »).
Les brûlures d’origine gastrique (brûlures de l’estomac) résultent essentiellement d’un déséquilibre entre des facteurs d’agression (sécrétion acide de l’estomac) et des facteurs de défense (mucus, couche de cellules superficielle à la surface des parois de l'estomac, irrigation sanguine), ce qui entraîne une altération de la paroi interne de l’estomac (la « muqueuse »). Les brûlures de l’estomac apparaissent donc, soit parce que les sécrétions sont trop acides du fait de l'alimentation, de la prise de médicaments qui augmentent l'acidité de l'estomac..., soit parce que la muqueuse est trop fragile et pas assez protégée (vieillissement ou infection).
Les brûlures de l’œsophage apparaissent lorsque le contenu acide de l’estomac reflue dans l’œsophage parce que le « sphincter inférieur de l’œsophage » ne marche plus, soit en cas d’œsophagite, soit en cas de hernie hiatale.
Quels sont les rôles de l’estomac et de l’œsophage ?
Après la mastication, les aliments imprégnés de salive sont conduits de la bouche dans l’estomac via l’œsophage.
L’estomac est chargé de débuter la digestion des aliments en les malaxant et en les imprégnant de sucs gastriques acides : l’objectif est de fragmenter les aliments en petits morceaux grâce à une double fonction mécanique et chimique. Du fait de ses capacités de distension et de la musculature de sa paroi, l’estomac va réaliser un malaxage des aliments en les imbibant continuellement de sécrétions, qui contiennent essentiellement de l’acide, puis il va les envoyer progressivement vers l’intestin grêle (le « duodénum »).
Pour éviter le reflux du contenu acide de l’estomac dans l’œsophage au cours de ce travail, il existe un mécanisme anti-reflux à la partie supérieure de l’estomac car la muqueuse de l’œsophage n’est pas protégée contre les acides. Ce mécanisme anti-reflux est le « sphincter inférieur de l’œsophage », qui n’est pas un véritable sphincter (pas de fermeture complète de l’œsophage), mais plutôt une zone de surpression locale, entretenue par la cinétique du bas œsophage. En cas d’altération de la paroi de l’œsophage, ce fonctionnement du bas œsophage va se dégrader. Il existe également un rétrécissement anatomique à l’endroit où l’œsophage traverse le diaphragme.
Pourquoi une douleur épigastrique peut traduire de nombreuses maladies ?
L’épigastre est un carrefour entre plusieurs zones critiques. Le ventre, ou « abdomen qui contient l’estomac, l’intestin, le foie et le pancréas, est une cavité qui est limitée en haut par le « diaphragme », le muscle de la respiration, qui le sépare du « thorax » où se trouvent le cœur et les poumons. Le diaphragme est en contact direct avec les poumons et leurs enveloppes, ainsi qu’avec le cœur et ses enveloppes. Il est traversé en arrière par l’œsophage. L’abdomen est limité en arrière par la paroi dorsale avec la colonne vertébrale, les muscles, les gros vaisseaux sanguins, les reins et les muscles para-vertébraux. En avant et sur les côtés, il y a la paroi abdominale et les flancs, avec différents muscles et les dernières côtes.
Un élément important à comprendre dans le ventre (« l’abdomen ») est que, du fait de l’innervation qui est assez particulière (un nerf n’est pas forcément spécifique d’un organe, mais plutôt d’une région du ventre), une souffrance de chacun des organes du ventre est susceptible de se traduire par des douleurs assez proches. La localisation et le type de la douleur ont donc une valeur relative dans l’abdomen.
Dans, et au contact, de la région épigastrique se situent différents organes du ventre (intestin, estomac, pancréas, vésicule et voies biliaires) et d’autres organes en dehors du ventre, dont le cœur, les poumons, l’œsophage, l’aorte, sont proches : des douleurs ou des brûlures de la région épigastriquepeuvent donc correspondre à des maladies concernant tous ces organes : ulcère gastroduodénal, reflux gastro-œsophagien, gastrite, mais aussi pancréatite aiguë, infarctus du myocarde, lithiase biliaire, cholécystite aiguë, angiocholite, torsion de l’épiploon.
A quoi sont dues les brûlures gastriques ?
Les causes déclenchantes des douleurs et des brûlures gastriques sont multiples mais dépendent des maladies : prise médicamenteuse (aspirine ou anti-inflammatoires non-stéroïdiens) ou aliments épicés, stress, acides, alcool au cours des problèmes de l’estomac et de l’œsophage, repas riche en graisse au cours de la cholécystite et de la pancréatite, effort physique ou repas au cours de l’infarctus du myocarde…
• Face à une douleur épigastrique, il existe donc des causes en rapport avec une maladie de l’estomac et de l’œsophage :
La « gastrite » est une inflammation « superficielle » de la paroi interne de l’estomac (la « muqueuse »). Elle peut provoquer des brûlures, mais il arrive fréquemment qu'elle évolue silencieusement, vers une « atrophie », c'est-à-dire une disparition des cellules de la zone atteinte.
« L’ulcère gastrique ou duodénal » est une inflammation plus localisée de la muqueuse, la « rongeant » localement pour former une « érosion », voire un « trou ». Il peut se situer au niveau de l'estomac, mais se retrouve le plus souvent au niveau du duodénum. Une infection chronique de la paroi de l’intestin par la bactérie « Helicobacter pylori » est le principal facteur de risque de l’ulcère gastrique.
Le « reflux gastro-œsophagien » (ou « RGO ») est un reflux du liquide acide de l'estomac vers l'œsophage, qui ne possède pas une muqueuse capable de supporter l'acidité. Le reflux peut être lié à un défaut du « sphincter inférieur de l’œsophage » face à une augmentation de la pression exercée sur l’estomac (excès de poids, grossesse, repas irréguliers, trop gras ou trop copieux) ou à une perte d’efficacité des attaches du diaphragme qui enserrent le bas de l’œsophage. Dans les 2 cas, cela entraîne une remontée d’une partie de l’estomac dans le thorax (« hernie hiatale »). La douleur est facilement reconnaissable lorsqu'elle s'accompagne d'un « pyrosis », une brûlure de l’œsophage remontant derrière la paroi thoracique antérieure et pouvant aboutir à la perception de liquide acide dans la bouche.
Un cancer de l’estomac peut se manifester tardivement par des douleurs de l’estomac. Certains parasites donnent également des « crampes de l’estomac » (anguillulose, ankylostomiase).
• Il existe aussi des causes en rapport avec des maladies d’autres organes du ventre (« douleurs abdominales non-gastriques) :
Une inflammation de la vésicule sur un calcul, la « cholécystite aiguë » peut se traduire par des épigastralgies initiales très trompeuses, avant d’évoluer vers une douleur localisée sous le rebord des côtes à droite, inhibant la respiration profonde (« signe de Murphy »).
La migration d’un calcul vésiculaire peut obstruer les voies biliaires et provoquer une « colique hépatique ». Le risque est l’évolution vers la distension et l’infection des voies biliaires (« angiocholite »).
Le calcul peut même venir bloquer le bas de la voie biliaire qui est commun avec les voies biliaires et le canal excréteur du pancréas (le « canal de Wirsung ») ce qui aboutira à une « pancréatite aiguë ». Une « pancréatite chronique » peut évoluer par poussées à l’origine d’épigastralgies. Les « kystes du pancréas » et le cancer du pancréas se révèlent tardivement par des épigastralgies.
Les maladies du foie peuvent donner des douleurs de l’épigastre : hépatite aiguë en rapport avec un virus, des médicaments ou une consommation excessive d’alcool, les tumeurs du foie et les abcès du foie dus à une bactérie ou un parasite (« amibiase hépatique »). Exceptionnellement, cette douleur peut être secondaire à une obstruction des veines au dessus du foie (syndrome de Budd-Chiari »).
Les inflammations du colon ou « colites » peuvent donner des douleurs épigastriques lorsqu’elles touchent le colon transverse. Cela peut être une maladie inflammatoire d’origine auto-immune (maladie de Crohn, rectocolite ulcéro-hémorragique) ou cela peut être lié à la présence de parasites (amibiase intestinale). La colopathie fonctionnelle, qui correspond à un trouble du fonctionnement du colon, peut associer des douleurs (au moins en partie épigastriques) à des troubles du transit, mais tous les examens sont normaux. Une occlusion intestinale peut donner des douleurs épigastriques sous forme de coliques avec un arrêt du transit intestinal. Un infarctus intestinal lié à une occlusion d’une artère mésentérique peut donner un tableau de douleur épigastrique brutale avec franche altération de l’état général chez le sujet âgé.
Une appendicite de localisation inhabituelle peut exceptionnellement donner une douleur épigastrique (appendice ectopique en position sous-hépatique).
Les gastro-entérites sont très fréquentes mais la douleur abdominale est généralement au second plan car la diarrhée aiguë prédomine.
• Enfin, les douleurs épigastriques peuvent aussi correspondre à des maladies en dehors du ventre (« épigastralgies non-abdominales ») :
C’est ainsi le cas des infarctus du myocarde qui doivent être éliminés systématiquement (urgence vitale), les inflammations des enveloppes du cœur (« péricardite »), mais aussi les infections de la base des poumons (« pneumonie ») ou de ses enveloppes (« pleurésie »).
Un « anévrysme de l’aorte abdominale », qui correspond à une dilatation de cette artère, peut aussi donner ce type de douleurs chez le sujet âgé surtout en cas de « fissuration ».
Des douleurs de côtes ou des vertèbres peuvent rarement se projeter au niveau de l’estomac, de même que des crises de coliques néphrétiques, qui correspondent à la présence d’un calcul dans un rein.
On a décris des spasmes d’origine nerveuse comme pouvant donner des douleurs épigastriques.
Quels sont les risques en cas de brûlures gastriques ?
Contrairement à la gastrite aiguë qui est susceptible de guérir complètement en quelques jours, la gastrite chronique peut aboutir progressivement et insidieusement à une atrophie gastrique.
Certaines atrophies peuvent être d’origine auto-immune et sont responsable d’une anémie avec de gros globules rouges (« anémie macrocytaire » ou « maladie de Biermer »). L'anémie par atrophie des glandes est responsable de la fabrication du « facteur intrinsèque » permettant l'absorption de la vitamine B12, qui intervient elle-même dans la fabrication du globule rouge.
Un saignement chronique et peu abondant d’un petit ulcère gastrique peut devenir un problème par accumulation des pertes en fer sur plusieurs mois. Le corps s'adapte en fabriquant rapidement des petits globules rouges, puisant sur les réserves en fer de l'organisme (« anémie microcytaire » ou « anémie ferriprive »).
Une hémorragie digestive aiguë peut survenir en cas d’ulcère gastrique (qui érode une artère de l’estomac) ou de gastrite hémorragique et se manifester par des vomissements de sang (« hématémèse »).
Un ulcère de l’estomac peut ensuite évoluer vers un cancer de l’estomac.
En cas d'ulcère qui traverse complètement la paroi, le contenu de l'estomac se déverse dans la cavité abdominale (« péritoine ») et y provoque une infection aiguë : une « péritonite ».
Enfin, la méconnaissance d’une cause non gastrique de douleurs épigastrique peut aboutir à des complications gravissimes, par exemple en cas d’infarctus du myocarde, de pneumonie, de pancréatite, de cholécystite…
Comment faire le diagnostic de brûlures gastriques ?
Une brûlure gastrique traduit généralement une maladie de l’estomac (gastrite, ulcère) ou de l’œsophage reflux gastro-œsophagien, hernie hiatale ou œsophagite), mais elle peut correspondre à des causes plus graves (infarctus du myocarde ou pancréatite) qu’il faut absolument éliminer.
• Une douleur d’origine gastroduodénale siège généralement à l’épigastre et est à type de crampes, de brûlures ou de torsion. Il n’y a pas d’irradiation en cas d’ulcères gastroduodénaux ou de gastrite, mais il peut y avoir une irradiation ascendante en cas d’œsophagite au cours d’un reflux gastro-œsophagien (brûlure ascendante appelée « pyrosis ») avec perception d’un goût acide dans la bouche.
• La douleur ulcéreuse est typiquement une crampe survenant après le repas, c’est-à-dire « postprandiale ». Elle est aussi rythmée par les repas, avec une atténuation par l’absorption des aliments et un réveil lors du début de la digestion : fin du repas pour l’estomac et après le repas pour le duodénum. Sa description est souvent moins typique ainsi que son horaire et sa périodicité. L'examen est le plus souvent normal ou retrouve une douleur provoquée épigastrique. L’endoscopie digestive haute (« fibroscopie gastroduodénale ») retrouve un ulcère duodénal (homme jeune) ou gastrique. Ce dernier doit faire réaliser de multiples biopsies à la recherche d’un cancer ulcéro-végétant.
• La douleur pancréatique siège au niveau de l’épigastre, ou en périombilical, et est typiquement forte et perçue comme une crampe avec une irradiation dorsale qui traverse le corps pour aller dans le dos (« transfixiante »). Le début est souvent brutal, « en coup de poignard » avec une durée sur quelques heures à quelques jours. La douleur peut être déclenchée repas un riche en graisses ou en alcool et est typiquement calmée en position courbée en avant (« prière mahométane ») ou en chien de fusil. La douleur est intense et fréquemment réfractaire aux antalgiques non morphiniques. Elle peut s’accompagner de : malaise, sueurs, vomissements, constipation (« iléus »), diarrhée graisseuse (« stéatorrhée ») et d’un amaigrissement.
Elle correspond généralement à une pancréatite aiguë (alcool, lithiase, médicamenteuse) ou à une poussée aiguë de pancréatite chronique (alcool, héréditaire) ou à un cancer du pancréas.
• Une douleur biliaire (ou colique hépatique) siège dans l’épigastre ou l’hypochondre droit. Elle est forte, à type de torsion ou de crampe, avec une irradiations dans l’épaule ou l’omoplate droite, voire entre les 2 omoplates (interscapulaire). Il n’y a généralement pas de facteurs déclenchant mais elle est aggravée par l’inspiration et la toux (« colique apathique ») et il n’y a pas de position qui calme la douleur (position antalgique). L'irradiation vers l'épaule droite et l'inhibition respiratoire sont évocatrices. Sur un fond douloureux existent des paroxysmes intolérables avec des nausées et des vomissements fréquents en début de crise. Il n'y a pas de signes d'examen en dehors d'une complication, en particulier l'examen abdominal est sans anomalie.
Le traitement antispasmodique peut amener la sédation de la crise qui dure rarement plus de 6 heures. Après une colique hépatique sans lendemain peuvent survenir principalement 2 types de complications : la cholécystite aiguë avec sa fièvre et sa défense de l’hypochondre droit ou l’angiocholite et sa triade douleur, température, jaunisse (« ictère »).
• Une douleur de gastro-entérite est à type de crampe diffuse à tout l’abdomen et sans irradiations. Elle est aggravée par les repas et peut être soulagée par les vomissements et les émissions de selles, mais aussi par les antalgiques simples (paracétamol) et les antispasmodiques. Elle s’accompagne de vomissements, de diarrhée, qui sont au premier plan et, à terme, d’une déshydratation.
Cette douleur correspond en priorité aux gastro-entérites infectieuses et aux intoxications alimentaires, mais aussi à une adénite mésentérique.
• L’infarctus du myocarde et l’angor instable peuvent se révéler par des douleurs épigastriques. Il faut les évoquer en cas de survenue à l’effort, d’oppression, d’irradiation de la douleur vers le thorax, le cou ou au bras gauche, en particulier s’il existe des antécédents ou des facteurs de risque cardio-vasculaires. Un test de régression de la douleur sous dérivés nitrés peut être réalisé (pas très spécifique). Le diagnostic sera confirmé à l’électrocardiogramme et au dosage de la troponine ultra-sensible en unité de soins intensifs de cardiologie (USIC), qui peut éventuellement être répété s’il est initialement normal
Que faire en cas de douleur épigastrique ?
En cas de douleurs épigastriques aiguës, le diagnostic doit être rapidement posé afin d’évaluer la nécessité d’examens complémentaires (prise de sang, électrocardiogramme, radiologies, fibroscopie gastroduodénale...) et d’une prise en charge hospitalière : celle-ci sera nécessaire de traiter éventuellement la cause par la chirurgie (cholécystite, pancréatite, perforation d’ulcère …) ou la réanimation (infarctus du myocarde…).
Quand faut-il consulter en urgence ?
Une douleur épigastrique aiguë est grave dès qu'un seul des critères suivants est présent :
• Elle survient à la suite d’un traumatisme sur le ventre
• Elle est brutale et d’emblée intense, puis elle dure de façon continue plus de trois heures (le temps d'une digestion).
• Elle s'accompagne de vomissements intenses, d’un ballonnement important, de contracture des muscles de la paroi abdominale (« ventre de bois ») avec parfois une contracture réflexe à la palpation (réaction de « défense »), de diarrhée profuse.
• Elle s'accompagne d’une altération rapide de l’état général : pouls faible voire filant, baisse ou chute de la pression artérielle, fièvre.
• Elle s’inscrit dans un contexte d’immunodépression ou de grossesse
Dans tous ces cas, il faut consulter aux urgences très vite et le mieux est d’appeler le SAMU.
Que faire en cas de brûlures gastriques liées à un reflux ?
Certaines précautions peuvent éviter la survenue de brûlures d’origine gastroduodénale ou bien les calmer lorsqu'elles sont installées :
• Il faut éviter la consommation excessive de tabac et d'alcool et de boire du café
• Il ne faut pas manger trop épicé et trop acide
• Il vaut mieux ne pas s’allonger immédiatement après les repas
• Il faut éviter les anti-inflammatoires non-stéroïdiens et se méfier de certains antidouleur qui en sont aussi.
• Il faut aussi privilégier les moments de détente et une activité physique régulière pour prévenir le stress en apprenant à respirer calmement et profondément (l’estomac est en contact direct avec le diaphragme, un muscle respiratoire facilement contracté et bloqué en cas de stress). Il est également possible de s'initier à des techniques de relaxation, telles que le yoga ou la sophrologie
Comment traiter les brûlures gastriques liées à un reflux?
Le traitement d’une douleur épigastrique dépend bien sûr de sa cause, mais en cas de douleurs liées à une gastrite, un ulcère ou un reflux, le traitement médicamenteux sera identique.
Ces traitements ont pour objectif de réduire l’acidité de l’estomac pour soulager rapidement, accélérer la cicatrisation et éviter le développement de complications et les récidives.
Les pansements gastriques sont comme des plâtres, souvent composés à base d'argile, qui recouvrent les parois de l'estomac, pour les protéger de l'acidité. Ils substituent ou complètent le rôle du mucus lorsque celui-ci est insuffisant.
Différentes classes de médicaments antiacides réduisent la sécrétion d’acide par l’estomac pour éviter une acidité excessive de l'estomac. Ce sont principalement les « inhibiteurs de la pompe à protons » et aussi les « antihistaminiques H2 » qui diminuent la sécrétion d'acidité. Des prostaglandines de synthèse ont été utilisées dans le passé.
Le traitement antibiotique y est associé dans l’ulcère gastroduodénal en cas de détection d’une infection par une bactérie Helicobacter Pylori.
Le traitement chirurgical est envisagé en cas d’échec du traitement médicamenteux ou de complications, ce qui est devenu très rare.
Les liens des épigastralgies
Le site de l’Université Virtuelle Francophone
http://campus.cerimes.fr/hepato-gastro-enterologie/enseignement/item195/site/html/cours.pdf
Les liens Pourquoi Docteur
Mal au ventre chez l'adulte : derrière la douleur abdominale aiguë banale, la crainte de l’urgence
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Infarctus du myocarde : 90 minutes pour déboucher l'artère coronaire
Colique néphrétique : un calcul rénal qui rend la douleur insupportable
Maladie de Crohn : une inflammation et des douleurs de tout l’intestin
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