Psychologie
Disparus sans laisser d’adresse : les adeptes du « ghosting » seraient des psychopathes
Presque tous ceux qui l'ont vécu se sont un jour demandés : mais pourquoi m'a-t-il/elle subitement rayé de sa vie ? Des chercheurs ont trouvé des éléments de réponses.
Si vous êtes un adepte des sites de rencontre, vous avez surement déjà expérimenté la très désagréable expérience du "ghosting" : après avoir établi une relation virtuelle ou charnelle avec une personne pendant un certain temps, celle-ci disparaît de votre vie, sans aucune explication.
341 Américains sondés
Ce genre de comportements, de plus en plus courants, émaneraient principalement de...psychopathes, selon une nouvelle étude publiée dans Acta Psychologica. Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont recruté 341 Américains âgés de 18 à 72 ans. Tous les participants ont rempli un questionnaire évaluant leurs traits de personnalité et ont répondu à des questions sur le "ghosting", afin de savoir s'ils avaient l’habitude de le faire et/ou ce qu’ils en pensaient.
Machiavélisme
Résultat : les personnes qui ont déclaré avoir déjà "ghosté" quelqu’un avaient des traits de caractère plus marqués en matière de psychopathie et de machiavélisme (mais pas de narcissisme). L’ensemble des sondés trouvaient également plus acceptable de zapper quelqu’un dans le cadre de relations récentes et courtes que dans celui d'histoires d’amour plus longues.
"Bien que d'autres travaux soient nécessaires, nous pouvons conclure que le « ghosting » est considéré comme plus acceptable par les psychopathes machiavéliques lorsqu'ils tentent de mettre un terme à une relation non engageante", concluent les chercheurs.