La phobie des pulsions (ou phobie d'impulsion) gâche souvent la vie de ceux qui en souffrent. Diagnostic, thérapie... On fait le point sur cette angoisse. 

Souffrir d'une phobie des pulsions n'est pas seulement avoir des idées intrusives sur la peur de passer à l'acte, c'est aussi développer des troubles du comportement en conséquence, et parfois même une dépression.

Phobie d'impulsion : comment fait-on le diagnostic ?

Si nous pouvons tous avoir à un moment de notre vie des pensées intrusives sur la peur de passer à l'acte, pour une personne phobique, cette peur devient une réalité qui la tétanise et l'empêche de fonctionner au quotidien. Cela passe par exemple par un évitement du train si elle a peur de sauter sur les rails, d'embrasser ses enfants si elle a peur d'être pédophile, ou encore de rester dans la cuisine si elle a peur de prendre un couteau pour tuer quelqu'un.

Apparentée aux Troubles Obsessionnels Compulsifs (TOCs), la phobie des pulsions génère des pensées intrusives et anxieuses qui font énormément souffrir celui ou celle qui en souffre en l’enfermant dans l'idée qu'elle peut être dangereuse pour elle-même ou pour les autres.

Quel type de thérapie peut aider un phobique de pulsion ?

La première étape consiste bien souvent à faire reconnaître à la personne phobique sa propre maladie et les conséquences qu'elle a dans sa vie quotidienne.

Quand les obsessions créent de la souffrance et/ou sont à l'origine de compulsions sous forme de rituels, ou d'évitements, une prise en charge par un professionnel s'impose avec comme thérapie de référence la TCC, Thérapie Cognitive et Comportementale. Son objectif est de traiter à la fois les pensées et les comportements en combinant des techniques de relaxation et parfois de méditation pour la gestion du stress.