Accident vasculaire cérébral

AVC : 5 signes avant-coureurs à repérer

L’accident vasculaire cérébral (AVC) n’est pas une fatalité à condition de repérer les symptômes précurseurs afin d’obtenir une prise en charge rapide par le corps médical.

  • Par Alexandra Wargny Drieghe
  • peterschreiber.media/Istock
  • 05 Oct 2022
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    Un Français ferait un accident vasculaire cérébral (AVC) toutes les quatre minutes, selon la Fédération française de cardiologie (FFC). Cela représente plus de 150.000 personnes par an, pour plus de 30.000 décès.

    Attaque cérébrale : que se passe-t-il dans le cerveau ?

    “AVC”, “attaque cérébrale” ou encore “congestion cérébrale”. Derrière ces différentes expressions se cachant un même trouble : une artère se bouche ou se rompt, pouvant détruire une partie du cerveau. “Dans le premier cas, on parlera d’infarctus cérébral. Dans le second, d’hémorragie cérébrale”, détaille la FFC.

    L’infarctus cérébral est provoqué par l’occlusion d’une artère qui entraîne petit à petit la mort des cellules nerveuses du cerveau car, privées de sang, elles n’ont plus l'oxygène nécessaire. Cette occlusion peut être induite par un caillot sanguin ou “se former directement dans les toutes petites artères, ce qui est fréquent chez les hypertendus et les diabétiques”.

    L’hémorragie cérébrale trouve quant à elle son origine dans la rupture d’un vaisseau à l’intérieur du cerveau. “L’irruption de sang dans le tissu cérébral comprime et endommage celui-ci, entraînant une souffrance des cellules nerveuses, voire leur destruction.

    Les symptômes de l’AVC qui ne trompent pas

    Les signes d’un AVC sont les mêmes chez la femme et chez l’homme. Dans certains cas, les symptômes surviennent et disparaissent quelques minutes après, c’est ce que les médecins appellent un accident ischémique transitoire (AIT). Mais même brefs, ces signes doivent vous alerter car sans prise en charge rapide, un nouveau caillot peut se former et provoquer un nouvel AIT, voire un AVC. “L’AIT multiplie par 50 le risque de faire un AVC”, souligne la FFC.

    Les principaux signaux de l’accident vasculaire cérébral sont :

    • une faiblesse ou une hémiplégie qui est une paralysie brutale d’un seul côté du corps (bras, jambe, visage) ;
    • un engourdissement ou un fourmillement dans les bras, dans les jambes ou au niveau du visage ;
    • une difficulté à s’exprimer (gène à trouver les mots ou utilisation d’un jargon incompréhensible), et/ou à comprendre ce que disent les autres ;
    • des troubles de la vue : vision double, incapacité à voir, etc, mais uniquement d’un seul œil ;
    • des étourdissements comme la perte d’équilibre, notamment en cas de présence d’un ou plusieurs autres signes.

    En cas de soupçon d’AVC, il faut immédiatement appeler les secours en composant le 15 ou le 112, car “une personne victime d’une hémiplégie ou d’un trouble brutal du langage peut bénéficier, dans certains cas et dans les trois heures, d’une thrombolyse (ndlr. injection d’une substance intraveineuse qui permet de dissoudre le caillot sanguin)”. Il est également important de noter l’heure des premiers symptômes afin de le communiquer aux secours.

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