Erreur médicale

Après dix heures aux urgences, ce bébé est mort chez lui

Après dix heures aux urgences et de simples antidouleurs, un bébé est mort chez lui.

  • Par Diane Cacciarella
  • July Semianovich/iStock
  • 13 Jan 2024
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    Dans l’ambulance, les secouristes sont inquiets. Le cœur d’Olly, un bébé de quinze mois, bat à 207 pulsations par minute. Il a une fièvre très élevée - 40,7°C -, des difficultés à respirer et des éruptions cutanées, qui se caractérisent par des plaques sur la peau.

    Le bébé a passé 10 heures aux urgences avant de décéder

    Ce vendredi 20 mars 2020, Olly et son père sont évidemment amenés aux urgences de  l’hôpital de la Comtesse de Chester. Après dix heures passées dans ce service, les médecins prescrivent au bébé un anti-douleur pédiatrique à base de paracétamol, de l’ibuprofène et un spray pour la gorge. Sur avis des professionnels de santé, Olly et son père rentrent chez eux.

    Les jours suivants, Olly dort beaucoup mais son état semble meilleur, même si l’éruption cutanée est toujours présente. En effet, d’après The Standard, sa maman Laura a indiqué qu'il avait "l'air un peu mieux" et qu'il mangeait du yaourt, des myrtilles et demandait du jus. Pourtant, dans la nuit du dimanche 22 au lundi 23 mars, le bébé décède. 

    Un procès pour déterminer les causes du décès du bébé

    Un procès est actuellement en cours au Royaume-Uni pour déterminer les causes de la mort d’Olly. Selon une autopsie, il aurait eu une infection bactérienne et de deux atteintes virales. 

    D’après une pédiatre consultante qui a pris la parole pendant le procès, les symptômes d’Olly auraient pu être ceux d'une septicémie, une infection grave qui touche surtout les âges extrêmes de la vie, c’est-à-dire les nouveau-nés et les seniors. Chaque année, on dénombre 49 millions d’états septiques, dont près de la moitié concernent des enfants, indique l’Institut Pasteur.

    La pédiatre a indiqué qu’Olly aurait donc dû avoir des examens plus approfondis, notamment des analyses de sang, ainsi qu’un traitement d’antibiotiques. 

    Côté hôpital, l’une des personnes qui a pris la parole pendant le procès a mis en avant un  débordement du personnel de l’hôpital “extrêmement inhabituel” ce vendredi 20 mars 2020, notamment en raison de la crise de la Covid-19.

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