Alimentation santé

S’alimenter avec des produits qui respectent la planète permet de vivre plus longtemps

Une alimentation végétarienne, plus respectueuse de la planète, peut contribuer à réduire le risque de décès dû aux cancers, maladies cardiaques, maladies respiratoires et aux maladies neurodégénératives, d’après une étude.

  • Par Margot Montpezat
  • Yana Tatevosian/iStock
  • 24 Jul 2023
  • A A

    Et si privilégier une alimentation végétarienne faisait partie des nouvelles stratégies visant à améliorer la santé publique et à faire face à la crise climatique ?

    C’est ce que proposent des scientifiques qui ont développé un nouveau score alimentaire qui intègre les meilleures preuves scientifiques actuelles des effets de l'alimentation sur la santé et l'environnement, appelé "Planetary Health Diet Index" (PHDI), ou indice "Régime alimentaire planétaire".

    L'alimentation a un réel impact sur la santé et l'environnement

    D’après les chercheurs, les aliments bénéfiques pour la santé et l'environnement sont les céréales complètes, les fruits, les légumes non féculents, les noix et les huiles non saturées, là où les œufs et les viandes rouges et transformées sont néfastes.

    Les aliments d'origine végétale sont en effet "associés à la fois à un risque plus faible de maladies chroniques telles que les maladies cardiaques, le cancer colorectal, le diabète et les accidents vasculaires cérébraux, et à un impact réduit sur l'environnement en termes de facteurs tels que l'utilisation de l'eau, l'utilisation des terres, la pollution par les nutriments et les émissions de gaz à effet de serre", rappellent les auteurs.

    Quand le régime alimentaire permet de vivre plus longtemps... 

    D’après leurs travaux présentés lors de NUTRITION 2023, qui se tient jusqu'au 25 juillet à Boston, aux Etats-Unis, les personnes qui avaient le meilleur score de PHDI étaient 25 % moins susceptibles de mourir au cours d'une période de suivi de plus de 30 ans que celles qui suivaient un régime alimentaire moins respectueux de la santé et de l'environnement.

    Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont utilisé PHDI pour analyser les résultats de plus de 100.000 participants à deux grandes études de cohorte menées aux États-Unis. L'ensemble des données comprenait plus de 47.000 décès au cours d'une période de suivi s'étendant sur trois décennies, de 1986 à 2018.

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