Si le pic de pollinisation des bouleaux semble passé, la vigilance reste de mise dans le nord-est. Les allergiques aux graminées doivent, eux, bien suivre leurs traitements. 

Les personnes sensibles au bouleau n'en ont pas fini avec leurs allergies. D'après le dernier bulletin allergo-pollinique (valable jusqu'au 29 avril) du RNSA (1), les quantités de pollens sont encore « importantes » sur un quart nord-est de la France. Et même si la baisse des températures pourrait limiter leur nombre ces prochains jours, ils profiteront bientôt des périodes ensoleillées (à venir) « pour provoquer un risque allergique élevé à très élevé », annonce le Réseau. Cela pendant encore quelques jours « au dessus d'une ligne Caen-Grenoble », précise-t-il. En Franche-Comté, le risque allergique sera de niveau moyen comme dans le centre de la France. 

Mais le bouleau n'est pas la seule menace, les pollens de graminées devraient rapidement prendre le relais. Ils sont d'ailleurs déjà responsables d'un risque allergique de niveau moyen du côté d'Agen, en Corse et dans la vallée du Rhône. Ceux qui y sont allergiques « doivent suivre les traitements prescrits par leur médecin car la saison a commencé doucement mais sûrement », avertit Charlotte Sindr, directrice du RNSA. De plus, les pollens de chêne sont également de plus en plus nombreux, responsables d'un risque d'allergie de niveau moyen sur le sud-ouest.

Le pariétaire très présent autour de Toulon 

Par ailleurs, les pollens de platane disparaissent petit à petit mais pourront encore provoquer un risque allergique élevé du côté de Narbonne et Castres et un risque allergique de niveau moyen en Rhône-Alpes et dans le sud-ouest. Pareil pour les pollens de cyprès qui gêneront encore un peu les allergiques entre Agen et Narbonne avec le même risque d'allergie de niveau moyen. Enfin, les pollens de pariétaire restent très présents autour de Toulon avec un risque allergique de niveau élevé.

(1) Réseau National de Surveillance Aérobiologique