Insolite
Il s'injecte de la cocaïne dans le pénis et termine aux urgences
Aux États-Unis, un homme de 35 ans a été hospitalisé après s’être injecté de la cocaïne dans le pénis.
Aux États-Unis, un homme de 35 ans s’est injecté de la cocaïne dans le pénis et a fini aux urgences. Les médecins ont relaté ce cas dans la revue American Journal of Case Reports.
Une douleur intolérable
L’histoire remonte au mois d’octobre 2021. L’homme se présente aux service des urgences de l’hôpital Bronx Care Hospital Center et décrit une douleur “intolérable" au niveau des organes sexuels, plus précisément le pénis et le scrotum, c’est-à-dire la membrane qui entoure les testicules.
Comme pour chaque patient, les médecins lui demandent s’il a une idée de la raison de cette douleur. Un peu gêné, il ne leur avoue pas immédiatement la vérité. Mais, au bout de plusieurs minutes, il finit par lâcher : il s’est injecté de la cocaïne dans la veine dorsale superficielle du pénis à au moins deux reprises durant les dernières semaines. Selon lui, avant ce jour d’octobre 2021, il n’avait jamais eu de complications.
Des antibiotiques pour soigner le patient
Les médecins ont immédiatement traité le trentenaire, qui a refusé l’ablation des tissus gangrenés. Pendant cinq jours, il a alors eu des médicaments antibiotiques délivrés par intraveineuse. Les cinq jours suivants, il a ensuite pris son traitement par voie orale. L’état du patient s’est amélioré mais il a refusé d’être suivi pour soigner sa toxicomanie.
La cocaïne est une drogue sous forme de poudre blanche. Elle est généralement prise par voie nasale. Selon le gouvernement, 2,8% des jeunes de 17 ans et 5,6% des adultes - soit un pourcentage quatre fois plus élevé en 20 ans - avaient déja expérimenté la cocaïne en 2017. Une conduite risquée car, en plus du danger d’addiction, ce type de comportement serait responsable d’environ 10 000 hospitalisations par an en France. Entre 2010 et 2016, les complications médicales liées à la consommation de cocaïne ont été multipliées par six en France selon les autorités.