Communiqué
Les billes aimantées : pour les jeunes enfants, attention danger
La Direction Générale de la Santé (DGS), la répression des fraudes (DGCCRF), l’Anses et Santé Publique France alertent sur le risque d’ingestion des billes, souvent très petites, contenues dans des jeux de construction ou des gadgets de bureau pour les petits enfants.
Les petites billes aimantées que l’on trouve dans des jeux pour enfants ou encore des objets anti-stress doivent être surveillées avec attention en présence d’enfants en bas âge. La Direction Générale de la Santé (DGS), la répression des fraudes (DGCCRF), l’Anses et Santé Publique France sonnent l’alerte sur le risque d’ingestion de ces petites billes, dans un communiqué. Cette alerte fait suite à deux cas graves d'ingestion accidentelle de billes aimantées de 3 à 5 mm signalés dernièrement chez des enfants de 3 ans ou plus jeunes encore.
Les plus petits confondent les petites billes avec des bonbons
Ces billes, une fois ingérée, peuvent causer de grands dommages dans l’organisme des jeunes enfants. Elles “peuvent s'agglomérer, obstruer le tube digestif et déchirer les parois intestinales, provoquant des perforations. Les cas les plus graves demandent un acte chirurgical lourd et peuvent mettre en jeu le pronostic vital des enfants”, pointe le communiqué. Selon les autorités et la répression des fraudes, les billes aimantées sont même “notablement plus dangereuses que des objets inertes de mêmes dimensions (billes en verre, pièces de monnaie).”
Lorsque ces objets se trouvent à proximité d’enfants en bas âge, il convient de se montrer extrêmement attentif, voire de ne pas prendre de risque en faisant en sorte qu’ils leur soient hors de leur portée. Les jeunes enfants “pourraient les confondre avec des bonbons et les avaler”, avance les autorités sanitaires.
Réagir immédiatement
En cas d'ingestion, même supposée, il faut appeler immédiatement un centre antipoison qui donnera les conseils médicaux et la conduite à tenir (www.centres-antipoison.net). En cas d'urgence vitale, il faut appeler le 15 ou le 112, rappelle le communiqué.