Sport et santé
Cancer de la prostate : quels sont les bienfaits de l'activité physique ?
Ralentissement de la progression de la maladie, amélioration de la qualité de vie... L'activité physique a un impact positif sur les personnes atteintes d'un cancer de la prostate.
Alors qu’elle lance une nouvelle campagne de sensibilisation autour du cancer de la prostate, l'Association Française d'Urologie (AFU) liste à cette occasion les bienfaits de l’activité physique sur cette maladie.
Cancer de la prostate : tous les bienfaits de l'activité physique
"Le sport et/ou la pratique d’une activité physique adaptée permettent de réduire un nombre important de problème de santé comme le surpoids, le diabète, l’hypertension, etc...", indique d’abord l’AFU. Concernant le cancer de la prostate, ils ont clairement démontré leur impact pour :
- réduire le risque de développer un cancer chez un homme sain.
- Ralentir la vitesse de progression de la maladie chez un patient en récidive.
- Améliorer la qualité de vie chez les patients traités avec des médicaments essentiels pour la survie mais ayant des effets délétères sur la réduction de la masse musculaire, la perte d’énergie ou le surpoids.
Cancer de la prostate : "Nous ne voulons plus que des patients découvrent la maladie à un stade avancé"
Entre autres actions et toujours dans l’optique de valoriser les bienfaits de l’activité physique sur le cancer de la prostate, les urologues donnent rendez-vous à toutes et tous le 7 septembre prochain pour la 3ème ascension cycliste du Mont Ventoux.
"Cet évènement, avec pour ambassadeur le quintuple vainqueur du Tour de France Bernard Hinault, a pour vocation de sensibiliser le grand public au cancer de la prostate et de récolter des fonds pour la recherche", indique l’AFU.
"Nous nous mobilisons pour sensibiliser les hommes à se faire suivre médicalement et à connaitre l’incidence du cancer de la prostate afin de réduire la mortalité dans les années à venir", poursuit le Pr Alexandre de la Taille, président de l’AFU. "Nous voulons que les hommes sachent que nous avons la possibilité de détecter leur cancer à un stade précoce pour les guérir. Nous ne voulons plus que des patients découvrent la maladie à un stade avancé et se disent « si j’avais su... ». Pour cela, la principale action est de diagnostiquer le cancer de la prostate à partir de 50 ans", ajoute-t-il.
France : 8.100 décès par an dus au cancer de la prostate
Dans 90 % des cas, le cancer de la prostate est un adénocarcinome résultant de la transformation maligne progressive de cellules épithéliales.
Le cancer de la prostate est en France celui qui touche le plus d'hommes et provoque 8.100 décès par an.
"Il existe pourtant des méthodes de plus en plus performantes pour détecter ce cancer à des stades précoces et donc guérissables. Encore faut-il que le grand public le sache...", termine l’AFU.