Longévité
Son père était centenaire, elle nous partage ses conseils de longévité
Une Américaine dont le père a vécu jusqu'à 101 ans, a partagé les habitudes d'hygiène de vie qu'il lui a transmises pour devenir centenaire.
Le père de Louisa Rogers a vécu jusqu’à 101 ans. L’auteure et ancienne coach Louisa Rogers aimerait elle aussi devenir centenaire. Pour cela, elle ne compte pas uniquement sur la génétique qu’il lui a transmise, mais sur les nombreuses habitudes qu’elle l’a vu suivre tout au long de sa vie. Elle en a partagé les détails dans un article du site Insider.
Manger sainement et avec modération
Le centenaire avait un adage qu’il répétait souvent dont se souvient Louisa Rogers : "Prenez le petit-déjeuner comme un roi, le déjeuner comme un prince et le dîner comme un pauvre", entonnait papa. Il mangeait toujours son plus petit repas en début de soirée”.
"À l'heure des repas, il a suivi une autre règle des habitants de la zone bleue (pays et région connus pour avoir de nombreux centenaires, NDLR) : arrêtez de manger lorsque vous êtes rassasié à 80 %", ajoute-t-elle.Comme de nombreuses études l’ont mis en avant, pour bien vieillir, il est conseillé de privilégier une alimentation riche en fruits et légumes, en céréales complètes, en légumineuses. Il faut limiter la viande rouge et misez plutôt sur le poisson, les fruits de mer ou encore les œufs. De plus, il est préférable d'éviter les produits transformés.
Faire de l'exercice fréquemment
Le père de Louisa Rogers était particulièrement sportif. Il a couru tous les matins jusqu’à 70 ans. Ensuite, même s’il ne faisait plus d’exercice dehors, il a continué à être actif en utilisant un vélo d'appartement et un tapis roulant.
L’auteure américaine a hérité de son amour pour l’activité physique. Elle est une adepte du footing, de la randonnée, du vélo et du paddle. Elle suit donc sans difficulté le conseil de son papa. Toutefois, elle précise pour les non-sportifs qu’il y a aussi d’autres moyens de lutter contre la sédentarité.
"Je trouve également des moyens d'intégrer l'activité physique dans ma routine quotidienne, comme de nombreux centenaires, qui souvent ne font pas d'exercice au sens moderne, mais intègrent le mouvement dans leur vie quotidienne. Et contrairement à mon père, qui vivait en banlieue, je vis dans des communautés piétonnes - je partage mon temps entre le Mexique et la Californie - donc je conduis rarement, et il est facile de marcher beaucoup chaque jour."Éviter la solitude et le stress
Louisa s’est également rendu compte en observant son père que mener sa vie de manière à ce que la solitude et le stress ne soient pas des éléments quotidiens, aide aussi à vivre plus longtemps.
"Bien que mon père ait eu beaucoup de pertes dans sa vie - il a survécu non seulement à ma mère et à deux autres épouses, ainsi qu’à deux de ses cinq enfants - il était très résilient. Il a continué à se marier, ce qui n'a pas toujours été facile pour moi. Mais maintenant je me rends compte que cela l'a aidé à éviter la solitude, ce qui, selon un chirurgien, est à peu près aussi mortelle que de fumer", reconnaît l’Américaine dans son article publié dans Insider le 29 octobre 2023.Avoir un sens du but
"Les centenaires savent pourquoi ils veulent se lever le matin. Je n'ai jamais demandé à mon père quel était son but, mais il était très engagé dans la vie. Après le 11 septembre, par exemple, il a rejoint un groupe interreligieux composé de Chrétiens, de Juifs et de Musulmans, et s'est ensuite rendu au Moyen-Orient avec une délégation pour la paix. À l'âge de 80 ans, il s'est porté volontaire pour construire des maisons au Honduras", se souvient Louisa.Et ce centenaire n’est pas le seul exemple des bienfaits d’avoir un but dans la vie. Une étude réalisée en 2022 montrait en effet que les personnes qui ont des objectifs ambitieux et bien définis couraient moins de risques de mourir, quelle qu’en soit la cause (maladie cardiovasculaire, déclin cognitif...).
Avoir des liens solides avec sa famille et ses amis
"Mon père vivait en Pennsylvanie. Bien qu'aucun de ses enfants ne vivait dans le même État, nous les visitions souvent et étions en contact fréquent par téléphone", ajoute l'ancienne coach. Elle remarque par ailleurs que son père était très actif dans sa communauté et rencontrait régulièrement ses amis.Des travaux, présentés en 2023, ont détaillés les bienfaits des liens sociaux sur la santé et la longévité ainsi que les mécanismes sous-jacents. Les chercheurs ont, entre autres, remarqué que les relations sociales, en particulier amicales et amoureuses, pouvaient avoir un "effet tampon" sur le stress, car "nous nous confions à ces personnes et nous nous sentons soutenus. Le contrôle du stress est important pour la santé du cerveau et la santé globale." Par ailleurs, l’entourage est susceptible d’adopter des comportements sains comme le prouve l’histoire de Louisa et son papa.