Selon ONUSIDA
SIDA : 17 millions de personnes traitées dans le monde
Un nouveau rapport de l'ONUSIDA déclare que 17 millions de personnes sont sous traitement contre le VIH. Soit une augmentation de 2 millions par rapport à l'année dernière.
Près de 17 millions de personnes dans le monde ont accès aux médicaments antirétroviraux, d'après un rapport publié par l'ONUSIDA, soit 2 millions sur en un an . Un chiffre qui arrive juste avant la réunion de l'Assemblée générale des Nations Unies sur l'élimination du sida qui aura lieu à New York du 8 au 10 juin 2016.
Des progrès dans la région la plus touchée
De plus en plus de pays adoptent les nouvelles directives de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) qui incitent à traiter immédiatement toute personne diagnostiquée séropositive au VIH. Ce document, nommé « Actualité du sida dans le monde en 2016 » souligne la remarquable progression du traitement antirétroviral depuis 2010 dans un grand nombre de pays.
Cette évolution a permis de réduire le nombre de décès dus au sida de 1,5 million en 2010 à 1,1 million en 2015. Les résultats les plus importants ont été remarqués dans la région la plus touchée du monde, qui est l'Afrique australe et orientale. Dans cette zone, la couverture du traitement antirétroviral est passé de 24 % en 2010 à 54 % en 2015 atteignant un total de 10,3 millions de personnes. La couverture mondiale est, quant à elle, de 46 %.
En finir avec le virus d'ici 2030
« Le potentiel du traitement antirétroviral se réalise pleinement, remarque le directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé. J'invite instamment tous les pays à se saisir de cette opportunité sans précédent de mettre les programmes de prévention et de traitement contre le VIH sur la voie de l'accélération pour en finir avec l'épidémie de sida d'ici 2030 ».
Pour 2020, l'ONUSIDA veut atteindre l'objectif de traitement 90-90-90. À savoir : 90 % des personnes vivant avec le VIH qui connaissent leur état sérologique vis-à-vis du VIH, 9 0% de ces personnes sous traitement antirétroviral et 90 % des personnes sous traitement avec une charge virale indétectable. Cet état concerne les patients sous traitement qui ont une très faible quantité de virus dans leur organisme.
L'objectif de l'ONUSIDA est d'en finir avec le virus d'ici 2030.