Une étude iranienne a indiqué que l’huile d’onagre améliorait la vie sexuelle des femmes, en particulier au niveau des orgasmes. 

Anti-inflammatoire, régénérante, nourrissante…l’huile d’onagre présente différents bienfaits pour la santé. Ce produit naturel pourrait également améliorer la vie sexuelle des femmes, d’après une récente étude menée par des chercheurs du Tarbiat Modares de Téhéran (Iran). Ces travaux ont été publiés dans la revue Sexologies. 

L’huile d’onagre pourrait favoriser l’apparition d’orgasmes 

Dans le cadre de cette recherche, les scientifiques ont observé la vie sexuelle de 60 femmes âgées de 29 à 41 ans d’octobre 2020 à juin 2021. Les participantes ont été divisées en deux groupes de 30 personnes. Chaque soir, le premier groupe a dû prendre des capsules d’huile d’onagre de 1.000 mg tandis que le second a reçu des placebos d’apparence identique. 

Les volontaires ont également répondu à un questionnaire qui a évalué leurs niveaux de désir, d’excitation, de lubrification, d’orgasme, de satisfaction et de douleur lors des rapports sexuels. Quatre semaines après le début de l'étude, les femmes ont à nouveau répondu à cette enquête. 

Huile d’onagre : une molécule faciliterait la contraction des muscles des organes reproducteurs 

Les participantes ayant pris des capsules d’huile d’onagre ont indiqué que leurs rapports sexuels étaient meilleurs environ huit semaines après le début de la recherche. "Les résultats indiquent que la consommation de capsules d'huile d'onagre peut améliorer la fonction sexuelle chez les femmes en âge de procréer, en particulier en ce qui concerne l'orgasme et la satisfaction sexuelle", ont noté les chercheurs. 

Aux yeux des responsables de l'étude, la prostaglandine contenue dans l'huile d’onagre serait l'élément qui booste la fonction sexuelle. Cette molécule favoriserait la contraction des muscles lisses de l’organisme, en particulier ceux situés dans les appareils reproducteurs. Or, un orgasme chez la femme provoque des dizaines de contractions involontaires du fond du vagin de l’utérus ainsi que des sphincters internes et externes de l’anus. D’autres études sont cependant nécessaires pour confirmer cette hypothèse.