Mixte d'ADN
Cannibale : elle a "mangé" sa jumelle in utero et le raconte sur Tik Tok
Une jeune femme au physique très particulier raconte sur le réseau social Tik Tok comment elle a découvert avoir "aspiré" l'ADN de sa sœur jumelle alors qu'elles étaient encore dans le ventre de leur mère.
Sur le réseaux social TikTok, la vidéo d'une femme racontant comment elle a "mangé" sa jumelle pendant la grossesse de sa mère est devenue virale. L'histoire est d'autant plus fascinante que le physique de "la jumelle cannibale", très particulier, reflète parfaitement son histoire. Rachelle, dont le nom d'utilisatrise Tik Tok est radrachelle, est née avec des yeux de deux couleurs différentes (un bleu et un marron). En plus de cela, elle a une ligne droite qui sépare son torse en deux. "A gauche de cette démarcation, la pigmentation de ma peau est d'une couleur différente de celle du côté droit", explique-t-elle dans la vidéo ci-dessous, visionnée et partagée des milliers de fois. I am a Chimera, I absorbed my fraternal twin sister. #chimerism #lifestyle #Science101 #whenwomanwin #Chimera #viral
Un œil bleu, un œil marron
Au début, Rachel s'est dit que ce n'était qu'une simple tache de naissance. Mais des problèmes de santé récurrents l'ont finalement conduite à faire un test génétique, révélant que ses complications venaient en fait du mixte de deux ADN présents dans son corps.
Ses enfants sont-ils ceux de sa jumelle disparue ?
Après avoir consulté sa mère, qui a révélé avoir été enceinte de jumelles lors de la grossesse de Rachel, les scientifiques ont conclu que la jeune femme avait en quelque sorte aspiré sa sœur pendant la grossesse, récupérant une partie de son ADN. Ces cas de "jumeaux cannibals" sont rares mais ont déjà été identifiés à plusieurs reprises.
Des centaines d'internautes ont alors demandé à Rachel si ses enfants étaient bien les siens, ou ceux de sa jumelle. Dans une deuxième vidéo, la maman rapporte qu'elle partage bien l'ADN de ses enfants. En effet, des tests génétiques ont établi que ses ovaires étaient à 100% les siens. Son utérus, en revanche, contenait quelques cellules de sa jumelle.