Alimentation
Bactérie E.Coli : des enfants gravement malades après avoir mangé du fromage contaminé
Après avoir consommé du fromage contaminé à la bactérie E. Coli qui avait fait l’objet d’un rappel, deux petites filles sont hospitalisées dans la région de Lyon.
Les résultats des analyses sont tombés : Clara, une petite fille de dix-huit mois, a bien été contaminée par la bactérie Escherichia coli (E. coli), d’après les informations de BFM TV.
Des enfants malades après avoir mangé du fromage
Le 19 décembre dernier, Clara mange du fromage, très précisément de morbier, et les conséquences sont graves. Le pronostic vital de la petite fille est engagé. Pendant trois semaines, elle est placée sous dialyse et, pendant 25 jours, dans un coma artificiel.
Ce mardi 6 février, elle a été admise dans un centre de rééducation de la région de Lyon, où Clara et ses parents vivent, car elle n’arrive toujours pas à manger, à marcher et que sa main gauche est toujours paralysée. De plus, elle souffre aussi des reins.
Le fromage était contaminé par la bactérie E. coli
Les parents de Clara comptent intenter une action en justice. En effet, le morbier qu’elle a consommé a fait l’objet d’un rappel consommateur car il pouvait être contaminé par la bactérie E. coli. Il s’agit de la même bactérie qui avait provoqué le scandale sanitaire des pizzas Buitoni, qui avait provoqué le décès d’enfants.
Au mois de décembre, à cause de ce fromage, une autre petite fille de sept ans avait été contaminée. Depuis, elle est toujours sous dialyse rénale et pourrait, si son état ne s’améliore pas, subir une greffe de rein.
La majorité des souches de E. coli sont inoffensives mais il en existe certaines très pathogènes pour l’humain. Une fois infecté, le patient peut avoir des douleurs abdominales et des diarrhées, qui peuvent évoluer vers des formes sanglantes, des vomissements et de la fièvre.
Cette bactérie produit aussi des toxines qui “détruisent la paroi des vaisseaux sanguins et causent des problèmes de coagulation ainsi que d’hypertension artérielle”, selon l’Institut Pasteur. Chez 10 % des personnes infectées, cela peut provoquer un syndrome hémolytique et urémique (SHU), mortel dans 3 à 5 % des cas.