500 millions d'euros d'économie

Génériques : prescrire plus pour dépenser moins

Il faudrait augmenter les prescriptions de génériques de 40 à  60%, selon le directeur de l'Assurance maladie. Pour une économie de 500 millions d'euros.

  • Par la rédaction
  • GILE MICHEL/SIPA/SIPA
  • 03 Jul 2014
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    Le gouvernement cherche des solutions pour trouver 2,9 milliards d’euros d’économies dans le domaine de la santé. Une piste vient d’être avancée par Frédéric Van Roekeghem, directeur général de l’Assurance maladie. Il faudrait augmenter les prescriptions de génériques, et passer de 40 % à 6 0%. Ce qui permettrait une économie de 500 millions d’euros.
    Déjà en 2013, les génériques avaient permis de réaliser une économie de 1,6 milliard d’euros, contre 1,4 milliard un an plus tôt.
    Même si la plupart des médecins en prescrivent, certains continuent de s’y opposer, en utilisant de façon abusive la mention Non Substituable. Et la Cnamts les a prévenu, ils pourront faire l’objet de sanctions financières.

    Parmi la liste des propositions d’économies proposées dans un rapport qui vient d’être rendu publique figure également l’amélioration des prescriptions des médecins, avec, comme objectif, une économie de 700 millions d’euros. « Un petit effort des médecins à mieux prescrire le médicament, moins d’antibiotiques, plus de génériques lorsque c’est possible, nous permettrait tout à fait de dégager des marges de manœuvre sans dérembourser les patients et d’introduire les innovations », a déclaré Frédéric Van Roekeghem au micro de RTL.

    « Sur les antibiotiques, nous avons fait de gros progrès en France dans les années 2 000, mais nous prescrivons encore 30 % de plus d’antibiotiques que l’Espagne, 40 % de plus que l’Allemagne, a-t-il expliqué. La deuxième chose, c’est que nous utilisons beaucoup moins que les autres pays le médicament générique, et il y a encore des efforts à faire ». Dans ce domaine, l’Allemagne et le Royaume-Uni sont en effet loin devant nous.

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