Anxiété : un trouble qui peut envahir la pensée

Publié le 09.09.2022
Mise à jour 09.09.2022
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Anxiété : un trouble qui peut envahir la pensée
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L’anxiété ponctuelle est une émotion normale qui nous aide à augmenter notre niveau de concentration et de vigilance en cas de menace ou de défi. Persistante et intense, elle peut devenir une maladie invalidante (« trouble anxieux généralisé »).

Anxiété : COMPRENDRE

Des mots pour les maux
L’anxiété ponctuelle est normale, mais on parle souvent d’anxiété pour décrire des situations de trouble permanent. On parle également de « nervosité » ou de « soucis ».
Pour les médecins, l’anxiété permanente et pathologique est appelée « trouble anxieux » ou « trouble anxieux généralisé ».
D’autres « troubles anxieux » ont des manifestations particulières : le « trouble panique aigu » (correspondant à des crises d'angoisse aiguës survenant de manière périodique), les « phobies » (l’agoraphobie ou l’hypochondrie), les « TOCs » (Troubles Obsessionnels Compulsifs) ou un « état de stress post-traumatique » (ou PTSD).

Qu'est-ce que l’anxiété et les troubles anxieux graves ?

L’anxiété est une émotion naturelle face à une menace ressentie. Elle permettait à nos ancêtres préhistoriques d’éviter le danger et de survivre en milieu très hostile.
• L'anxiété est une émotion normale et utile, qui fait partie de nos réactions d'adaptation aux stimulations extérieures, et qui nous permet de mobiliser notre attention et d'élever notre vigilance dans des situations de nouveauté, de choix, de crise ou de conflit. L'anxiété est normale lorsqu'elle est bien tolérée, qu’elle reste contrôlable, qu’elle n’est pas perçue comme une souffrance excessive et qu'elle n'a pas de retentissement sur la vie quotidienne et sur le corps.
Si l’anxiété ponctuelle (lors d’un examen, par exemple) est normale, une anxiété persistante, excessive et permanente est anormale. Lorsqu’une personne s’inquiète de façon chronique et exagérée au sujet d’événements de la vie courante, on parle alors d’un « trouble anxieux ». L’anxiété est donc anormale lorsqu’elle devient un état permanent, qu’elle survient sans raison et surtout lorsqu’elle limite les actes de la vie quotidienne, au lieu d’aider à les surmonter.
•Les premiers signes de l’anxiété apparaissent généralement à la fin de l’adolescence et au début de la vie d'adulte. L’anxiété se caractérise par un sentiment d’insécurité, d'appréhension, de peur, d’inquiétude ou de crainte. Elle se traduit par une tension intérieure, une sensation de malaise, ou de terreur face à un événement récent ou imminent. Elle peut devenir incontrôlable et disproportionnée face à la réalité.
• Tout le monde ne réagit pas de la même façon face à l’anxiété. Certains vont développer divers troubles en lien avec une anxiété excessive et difficile à gérer, on parle alors de « troubles anxieux graves ». Certaines personnes souffrant de troubles anxieux graves sont incapables de mener une vie normale (par exemple sortir de chez elles, prendre les transports,…), d’autres vivent avec des crises plus ponctuelles, mais imprévisibles. Certains événements peuvent aussi aggraver les problèmes et augmenter l’anxiété : la perte d’un proche, une période d’examen, de nouvelles responsabilités au travail, un divorce...
• L’anxiété constitue actuellement un problème majeur de santé mentale car un tiers de la population en serait affecté mais la majorité des personnes anxieuses n’est pas traité. Elle devient alors pathologique et aboutit à une demande d’aide.
L’anxiété pathologique risque alors très souvent de se compliquer par une dépression ou une dépendance (à l’alcool, par exemple). Parmi les personnes atteintes de troubles anxieux graves, 50 à 90 % souffriraient d’une autre maladie mentale comme la dépression ou la consommation de drogue ou d’alcool.

Quels sont les signes de l’anxiété ?

Les signes de l’anxiété varient d’une personne à l’autre. Sur le plan psychique, l’anxiété envahit l’ensemble du champ de la pensée.
Une sensation de peur, d’inquiétude, de panique ou de malaise prend place. Un sentiment de perte du contrôle de soi prédomine avec l’impression de ne plus être soi-même. On craint toujours l’arrivée d’une catastrophe. Même lorsque les choses vont bien, on se dit que cela ne va pas durer.
Les relations avec les autres sont difficiles car on se sent irritable. Des troubles du sommeil peuvent apparaitre (difficultés d’endormissement, réveils nocturnes, cauchemars…), entrainant une fatigue et des troubles de mémoire qui ne font qu’augmenter l’anxiété. Il peut exister un état de panique qui paralyse et mène à une sensation de mort imminente.
Dans un processus normal d’anxiété, le corps se prépare à affronter la peur. On retrouve donc fréquemment dans le « trouble anxieux » des signes physiques associés qui peuvent faire penser à d’autres maladies :
• Des tremblements,
• Des sueurs (mains moites, bouffées de chaleur…),
• Un souffle court, une sensation d’étouffement, une bouche sèche,
• Des palpitations cardiaques et des douleurs dans la poitrine,
• Des nausées, des douleurs au ventre, de la diarrhée ou de la constipation,
• Des vertiges, des étourdissements ou des maux de tête,
• Des picotements ou des engourdissements des membres avec une sensation de faiblesse ou de tension dans les muscles,
• Une réaction de sursaut exagérée,
• Des difficultés de concentration ou des trous de mémoire,
• Une sensation de boule dans la gorge, des difficultés pour avaler,
• Des envies d’uriner plus fréquentes.

Quelles sont les causes de l’anxiété ?

L’anxiété n’a pas une cause unique, mais elle est plutôt déclenchée par une association de facteurs biologiques, psychologiques et environnementaux.
On sait qu’un terrain génétique et des facteurs biologiques seraient à l’origine du déséquilibre de certaines substances (« neuromédiateurs ») dans le cerveau qui servent normalement au transport de l’information entre les cellules nerveuses (le GABA, la sérotonine et la noradrénaline seraient particulièrement impliqués). Ainsi, une personne a plus de risque de présenter des troubles anxieux si quelqu’un de sa famille en souffre.
Le cortisol, aussi appelé « hormone du stress », joue aussi un rôle important.
Le fait d’être une femme et d’avoir vécu des événements stressants ou traumatisants, en particulier dans l’enfance, est également reconnu comme un facteur de risque.
Les troubles anxieux sont aussi souvent associés ou majorés par les événements de vie (professionnels, affectifs et familiaux) et l’environnement.
Certaines maladies peuvent déclencher une anxiété. On parle alors « d’anxiété secondaire » comme dans l’hyperthyroïdie, la dépression, les psychoses et le trouble bipolaire.

Comment évolue une anxiété ?

L’anxiété peut évoluer de différentes manières.
• Une anxiété modérée peut évoluer rapidement vers un « trouble anxieux grave », que ce soit à cause d’un événement ou d’un changement dans la vie d’une personne anxieuse. L'évolution se fait en général par une alternance entre des phases de diminution et d’augmentation des signes.
Différentes périodes de la vie occasionnent de l’anxiété à des degrés divers : l’adolescence, la ménopause et le troisième âge, sont particulièrement propices à l’anxiété à cause des changements profonds qui s’effectuent dans le corps humain.
• Lorsque l’anxiété devient grave, donc pathologique, elle altère, voire, paralyse complètement le fonctionnement de la personne dans la plupart des domaines de son existence. Une personne souffrant d’anxiété sévère vit des difficultés considérables, tant au travail, que dans sa vie familiale, sexuelle ou sociale.
• Elle peut engendrer parfois l’évitement des circonstances anxiogènes avec de véritables « phobies » qui mènent la personne à des actions ou des pensées « magiques » (« contra-phobiques ») pour lutter contre la peur, comme dans les « TOCs » par exemple.
• L’anxiété pathologique peut évoluer vers une dépression et un isolement, allant parfois jusqu’à des tentatives de suicide ou une dépendance à l’alcool ou aux drogues.

Quelles sont les complications de l’anxiété ?

Les personnes atteintes de troubles anxieux ont conscience que leurs pensées et leur comportement sont illogiques et que cela affecte leur vie.
• La fatigue, les problèmes de sommeil et les signes physiques (maux de tête par exemple) provoquent un sentiment de tristesse, de culpabilité et de perte de motivation. L’une des complications principales de l’anxiété est donc la dépression et le risque de suicide.
• L’autre complication très fréquente de l’anxiété est la consommation d’alcool ou de drogues avec le risque de développer un véritable problème de dépendance. Ces produits vont à la fois soulager (« automédication ») et aggraver les troubles anxieux, en modifiant le fonctionnement cérébral. Ce qui est au départ vécu comme un réconfort va ensuite devenir nécessaire et aggraver les signes de l’anxiété et de la dépression.
• Des complications à long terme sont possibles, comme par exemple, un risque accru d’hypertension artérielle, de maladies cardiaques, de cancer ou de diabète.

Anxiété : DIAGNOSTIC

Quand faut-il évoquer une anxiété anormale ?

L’anxiété est un phénomène subjectif, complexe et difficile à définir car il convient de distinguer l’anxiété normale de l’anxiété grave. L’anxiété devient un problème quand elle prend le pas sur le quotidien.
Un état anxieux exagéré depuis plusieurs mois, une inquiétude continuelle et disproportionnée au sujet d’événements réels ou que l’on craint de voir arriver, ou encore des signes physiques et l’impression d’être toujours sur le qui-vive doivent faire évoquer un trouble anxieux.
Il est conseillé de ne pas attendre de ne plus être capable de faire ses activités habituelles pour consulter.

Avec quoi peut-on confondre une anxiété ?

L’anxiété peut prendre différentes formes. Différents signes physiques peuvent faire confondre l’anxiété avec d’autres maladies.
Une crise aigue d’anxiété peut simuler certains diagnostics urgents : une difficulté respiratoire peut évoquer une embolie pulmonaire, une douleur thoracique peut faire penser à un infarctus du myocarde, ou encore une douleur dans le ventre à une affection chirurgicale... La fréquence et la sévérité des épisodes vont permettre d’orienter sur la cause. Les signes cèdent en général spontanément après quelques minutes dans le cas d’une anxiété.
On peut aussi parfois confondre l’anxiété avec d’autres maladies psychiatriques telles que la dépression ou le trouble bipolaire. C’est le cas par exemple avec les idées suicidaires lors des attaques de panique ou bien avec le sentiment de culpabilité dans la dépression.

Quand faut-il consulter un médecin ?

Les limites entre la réaction anxieuse normale, nécessaire pour affronter une situation difficile, et l'anxiété pathologique sont floues. Lorsque les signes physiques ou psychologiques commencent à avoir des conséquences négatives dans le quotidien, dans les relations avec les autres ou encore au travail, il est temps de consulter un médecin.
Afin de penser au diagnostic d’anxiété, on peut se poser ce type de questions. Si au cours des 2 dernières semaines, on s’est senti gêné par les sensations ci-dessous, c’est que l’on souffre probablement d’anxiété :
• « Je me suis senti nerveux, anxieux, effrayé, inquiet »
• « Je me suis senti paniqué ou effrayé »
• « J’ai clairement évité des situations qui me rendent anxieux »
Si les soucis deviennent chroniques, c’est-à-dire pendant plus de 6 mois, qu’ils sont incontrôlables et engendrent une souffrance significative en nuisant au fonctionnement, il est alors possible que ce soit un trouble anxieux grave.
Plus l’accompagnement est mis en place tôt et plus le pronostic de la maladie sera amélioré. Il est important de ne pas attendre que l’anxiété prenne des proportions importantes dans la vie quotidienne pour agir.

Comment faire le diagnostic d’anxiété et de trouble anxieux grave ?

Le diagnostic de « trouble anxieux généralisé » est en général posé si les signes physiques et psychiques de l’anxiété perdurent pendant plus de 6 mois. Le « trouble anxieux grave », correspond quant à lui à un sentiment général et constant d’anxiété difficile à contrôler, qui perdure en général plus de 6 mois et qui engendre une souffrance et une incapacité dans le quotidien (vie de famille, travail, sexualité…).
Il peut parfois être ponctué de crises aiguës d’anxiété que l’on appelle « attaques de panique », imprévisibles et récurrentes, au cours desquelles on a du mal à respirer, on ressent une peur intense et incontrôlable, et aussi d’autres troubles comme, par exemple, des nausées ou des palpitations.
La difficulté est que le trouble anxieux peut aussi se présenter à travers des signes physiques variés pouvant faire penser à d’autres maladies.
Pour faire le diagnostic, le médecin va compléter l’entretien par un examen physique et des examens complémentaires pour éliminer une autre maladie (cardiaque, pulmonaire, endocrinienne, neurologique, ORL, digestive, cancer,…).

Anxiété : TRAITEMENT

Que peut-on faire en cas d’anxiété ?

Des techniques simples de relaxation sont très efficaces pour se calmer. Une respiration lente et profonde pendant quelques minutes aide à détendre les muscles et à relativiser autant que possible l’événement stressant, en essayant d’en voir les côtés positifs.
Les exercices respiratoires et les techniques de relaxation sont recommandés. Ils agissent rapidement sur l’anxiété aiguë, mais aussi à long terme en diminuant l’anxiété globale après une pratique régulière de quelques semaines.
La méditation, le yoga, l’acupuncture, l’hypnose, la sophrologie ou encore les techniques de mindfullness ont fait leurs preuves.
Certaines herbes aromatiques sont aussi utilisées pour diminuer l’anxiété et peuvent parfois être efficaces en cas de crise : la valériane, la passiflore et le houblon par exemple.

Quels sont les principes du traitement de l’anxiété ?

Le traitement de l’anxiété associe des interventions psychologiques et/ou médicamenteuses. Dans tous les cas, une prise en charge médicale (médecin traitant ou psychiatre) est nécessaire pour mettre en place une thérapie, adaptée aux besoins, aux problèmes et à la situation familiale et sociale de chacun.
Deux formes de traitement sont préconisées en cas d’anxiété : les médicaments et la psychothérapie. Ces modalités s’associent et s’adaptent en fonction de la gravité des troubles et de la souffrance ressentie.
Lorsque les troubles sont modérés et que le retentissement sur la vie quotidienne est faible, on recommande dans un premier temps une psychothérapie (auprès d’un psychiatre ou d’un psychologue) pour aider la personne a? prendre conscience de ses pensées et de ses croyances anxieuses et à apprendre à les compenser au quotidien.
Certaines thérapies cognitives et comportementales (TCC) structurées sont reconnues pour être aussi efficaces que les médicaments.
Lorsque la psychothérapie ne suffit pas, on utilise souvent les antidépresseurs comme traitement de fond pendant plusieurs mois. Certains médicaments anxiolytiques peuvent aider à gérer les crises aigues d’anxiété, comme les « attaques de panique » ou les « troubles du sommeil ».

Quels sont les médicaments du trouble anxieux grave ?

Si les troubles sont trop intenses et que la psychothérapie ne suffit pas à les contrôler, un traitement médicamenteux peut être nécessaire.
Les antidépresseurs sont prescrits comme traitement de premier choix (même sans signe de dépression) car ils sont un véritable traitement de fond de l’anxiété grave. Il faut cependant compter quelques semaines avant qu’ils n’atteignent leur pleine efficacité et ils sont toujours recommandés en association avec la psychothérapie.
Les anxiolytiques, tels que les benzodiazépines, peuvent offrir un soulagement temporaire des signes en attendant que le traitement antidépresseur soit efficace. Cependant, le risque d’accoutumance et de dépendance étant trop important pour les maintenir à long terme, on préfèrera utiliser des anxiolytiques n’ayant pas ces inconvénients comme les antihistaminiques (hydroxyzine) ou le propranolol. L’initiation comme l’arrêt du traitement par benzodiazépines doivent être supervisés par un médecin et leur prescription ne doit pas dépasser 3 semaines.

Quel est l’intérêt de la psychothérapie dans les troubles anxieux graves ?

L’anxiété est souvent mal prise en charge, parce que les personnes concernées hésitent à consulter. On pense trop souvent qu’une anxiété importante est un trait de personnalité, une « faiblesse », que l’on doit subir et qu’il n’y a pas de remède.
La psychothérapie montre cependant de très bons résultats pour traiter l’anxiété. La plus utilisée est une variante de la thérapie cognitivo-comportementale (TCC). Elle est reconnue par la Haute Autorité de Santé (HAS) comme étant tout aussi efficace qu’un traitement médicamenteux.
Dans le cadre de cette thérapie, et avec l’aide du thérapeute, en groupe ou en individuel, chacun va apprendre à reconnaître les facteurs déclenchant l’anxiété et à reconstruire des pensées et des comportements pour faire face différemment aux aléas de la vie.
Son efficacité est durable, à condition que le traitement ait été suffisamment intense et prolongé : au moins une séance par semaine pendant trois à six mois.
D’autres formes de psychothérapies peuvent aussi bénéficier aux personnes anxieuses : la psychothérapie de soutien, la psychanalyse, la psychothérapie analytique ou encore la thérapie pleine conscience.

Anxiété : VIVRE AVEC

Comment prévenir l’anxiété et les attaques de panique ?

Une bonne hygiène de vie (sommeil suffisant, horaires réguliers, moments de détente,…) peut grandement diminuer l’anxiété pour la ramener à un niveau tolérable et ainsi éviter les attaques de panique. Une attention particulière doit être portée dans certains domaines :
• Une alimentation équilibrée, pas trop riche en sucres,
• Un exercice physique régulier (30 minutes par jour suffisent),
• Un bon équilibre entre le travail, le repos et les loisirs,
• Une faible consommation de café, d’alcool, de tabac et de drogues,
• Un rythme de sommeil régulier avec des nuits suffisamment longues.
La pratique quotidienne de techniques de relaxation, telles que la sophrologie, la méditation ou encore le yoga permet d’améliorer le contrôle de ses émotions et de prévenir l’anxiété en abaissant le niveau général de stress.
Enfin, anticiper les situations pouvant déclencher une anxiété importante ou une attaque de panique permet aussi de prévenir les excès d’anxiété. Avoir toujours une stratégie en cas de signes gênants, comme savoir demander de l’aide ou s’extraire d’un environnement stressant permet aussi de prévenir les crises les plus sévères.

Comment vivre avec un trouble anxieux ?

Les troubles anxieux sont très handicapants. Ils peuvent altérer considérablement la qualité de vie. Une prise en charge globale associant une psychothérapie, un traitement médicamenteux si nécessaire, des techniques de relaxation et des thérapies naturelles ou complémentaires permet d’abaisser le niveau global d’anxiété et de maintenir une vie normale.
Une prise en charge médico-sociale peut parfois être nécessaire pour les troubles anxieux graves et difficiles a? équilibrer. Dans ce cas, une approche pluridisciplinaire entre les différents intervenants doit être coordonnée autour du patient. Une prise en charge par la Maison Départementale pour les personnes handicapées (MDPH) peut être proposée ainsi qu’une demande d’Affection Longue Durée (ALD 23) pour bénéficier d’une prise en charge optimale par l’Assurance Maladie.
Par ailleurs, les groupes d’entraide permettent de briser l’isolement en réunissant les personnes qui vivent des situations similaires d’anxiété.

Anxiété : PLUS D’INFOS

L’anxiété en France
On estime à 21 % le pourcentage de français (hommes et femmes âgés de 18 à 65 ans) qui souffriront d’un trouble anxieux pendant leur vie. Les femmes ont deux fois plus de chance d’être affectées que les hommes.

Les liens de l’anxiété

Le site de la Fédération nationale des associations d’usagers en Psychiatrie (FnaPsy) 
http://www.fnapsy.org
Le site de l’Union Nationale des Amis et Familles de malades psychiques (UNAFAM) :
http://www.unafam.org
Le site de l’Association Française des Troubles Anxieux et de la Dépression (AFTAD) :
http://www.anxiete-depression.org/association/

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