La biennale BPCO : présentation.

La biennale de la BPCO, organisée par la société de pneumologie de langue française s’est tenue en visioconférence le 17 décembre dernier. En raison des conditions sanitaires actuelles, cette manifestation s’est tenue en distanciel complet. D’après un entretien avec Gaétan DESLEE.

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Gaétan DESLEE, chef du service de Pneumologie de l’hôpital Maison-Blanche à Reims et membre du Comité d’organisation de la Biennale, explique que cette biennale, intitulée « BPCO, mieux comprendre pour innover » est constituée de quatre sessions, avec trois intervenants chacune. Les intervenants sont des pneumologues francophones, tous impliqués dans le BPCO. La première session traite de la physiopathologie de la BPCO, avec les mécanismes d’altérations bronchiques et un point sur le microbiote respiratoire. La deuxième partie concerne les thérapeutiques actuelles, comprenant un focus sur les traitements médicamenteux et élargissant le débat et la controverse sur la prise en compte ou non de l’éosinophilie sanguine, dans le choix du traitement. La troisième partie est consacrée à la recherche clinique et aux développements thérapeutiques, avec les actualités sur les traitements endoscopiques et les appareillages respiratoires. Enfin, la quatrième partie évoque les traitements du futur, comme les biothérapies et les traitements par cellules souches.

Accéder aux interventions

Gaétan DESLEE rappelle que cette biennale a déjà été reportée en raison de l’épidémie de COVID-19 et qu’il aurait été très décevant de ne pas la mettre en place et la proposer cette année, alors que le groupe de travail BPCO de la SPLF a déjà finalisé l’ensemble des interventions. Ainsi, une visioconférence comprenant la totalité des interventions est accessible via Zoom. Le lien pour y accéder se trouve sur le site de la SPLF.

En conclusion, cette belle initiative a enfin pu avoir lieu et un grand merci aux organisateurs, au groupe de travail BPCO aux intervenants et à la présidente de la SPLF, Madame le professeur Chantal RAHERISON, pour la richesse des interventions et leur intérêt pratique.