Selon la direction

Attentats : les hôpitaux parisiens ont fait face

L’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris dément les allégations selon lesquelles les hôpitaux auraient été sous pression et à court de matériel au cours des derniers jours.

  • Par Julien Prioux
  • LIONEL URMAN/SIPA
  • 16 Nov 2015
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    Depuis les attentats terroristes perpétrés à Paris le 23 novembre, le courage et le dévouement des personnels hospitaliers ont été salués unanimement. Les hôpitaux de Saint-Louis, de la Pitié-Salpêtrière, de l'HEGP, d'Henri-Mondor, de Lariboisière, de Saint-Antoine, de Bichat et de Beaujon, ont déclenché le "Plan blanc" pour venir en aide aux nombreux blessés.
    Et dans un communiqué de presse publié ce lundi, l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) en profite aussi pour tordre le cou aux premières rumeurs sur l'évenèment. En l'occurrence celles émises par Le Figaro qui indiquait dans un article que les hôpitaux parisiens étaient  « sous pression et à court de matériel ». 

    La mise au point de l'AP-HP

    Les responsables de l'AP-HP expliquent donc que « dans la nuit de vendredi à samedi, les hôpitaux ont dû opérer simultanément un grand nombre de patients, alors qu’il n’y a pas d’activité chirurgicale orthopédique programmée la nuit et qu’il n’y en a  normalement pas ou peu le week-end, dans des circonstances normales ».
    « La solidarité entre les hôpitaux d’une part, la présence des pharmaciens responsables de la stérilisation pendant la nuit et de l’ensemble des professionnels revenus dans le cadre du plan blanc ou spontanément, ont permis de faire face à cette situation exceptionnelle, y compris sur le plan du matériel », précise la direction.

    Conclusion de l'AP-HP,  « les hôpitaux n’ont donc pas été à court de matériel. C’est la force d’un très grand groupe hospitalier de pouvoir faire face, y compris sous la pression extrême des événements dramatiques, et avec un afflux aussi considérable de blessés graves », martèle-t-elle.
    Pour rappel, à 17 heures ce dimanche, 35 personnes ne relevaient pas ou plus d’une surveillance intensive en service de réanimation, mais 42 personnes y étaient toujours. Enfin, 3 personnes accueillies dans la nuit du 13 novembre 2015 « en situation d’urgence absolue » sont décédées.

    Les blessures psychologiques 
    Depuis vendredi soir, les hôpitaux de l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP) ont pris en charge 415 personnes. Ces personnes sont, pour la plupart, des « personnes impliquées » - en état de choc psychologique - qui se sont présentées spontanément dans les hôpitaux.
    Pour elles, il existe aussi un numéro d'information et d'assistance aux victimes : 0 800 40 60 05

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