Etude sur un million d'enfants

Asthme : vivre avec un chien réduit les risques

En France l'asthme touche 3 millions de personnes. Une nouvelle étude montre que vivre avec un chien pourrait réduire les risques de développer la maladie.

  • Par Ambre Amias
  • David Muscroft/REX Shut/SIPA
  • 02 Nov 2015
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    Un petit animal de compagnie, c’est beaucoup de bonheur… et aussi des bénéfices pour la santé. D’après des chercheurs suédois, grandir avec un chien ou auprès des animaux de la ferme réduirait le risque de développer de l’asthme chez les enfants.
    En France, 3 millions de personnes sont concernées par cette pathologie respiratoire.

    C’est sans doute la plus large étude jamais réalisée sur le sujet. Publiés dans le JAMA Pediatrics, les travaux reprennent des données correspondant à un million d’enfants en Suède, âgés de sept ans ou moins. Ils ont notamment examiné la présence ou non d’animaux au sein du foyer, les diagnostics de maladies respiratoires et les prescriptions de médicaments contre l’asthme, sur la période 2001-2010.

    A la suite de l’analyse de ces chiffres, les scientifiques ont établi que vivre avec un chien réduisait de 13 % le risque de développer de l’asthme, chez les enfants en milieu scolaire. Plus généralement, le contact avec des animaux de la ferme réduit ce risque de 52 %, et de 31 % chez les plus jeunes enfants, qui n’ont pas encore été à l’école.

    Rendre les enfants résistants

    Les chercheurs ne sont pas encore certains des raisons de ce phénomène. Mais ils expliquent que les enfants vivant avec des animaux se retrouvent régulièrement en contact avec des microorganismes et des endotoxines qui augmentent leurs capacités respiratoires et les rend plus résistants.

    Par le passé, plusieurs études avaient déjà enquêté sur les liens entre l’environnement des enfants, dont la présence d’animaux, et maladies respiratoires, dont l’asthme.

    Cette étude ne permet pas de généraliser les résultats à toutes les classes d’âges puisqu’elle ne se concentre que sur les moins de sept ans. Néanmoins, l’échantillon est assez large pour fournir des résultats significatifs, et des pistes de réflexion pour mieux prévenir l’asthme.

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