40 % de risques en moins

Opération cardiaque : les mariés s'en sortent mieux que les célibataires

Être marié donnerait de meilleures chances de survivre à une intervention cardiaque majeure, selon une étude publiée par des chercheurs américains.

  • Par Julien Prioux
  • W. Breiteneicher/Schneide/SIPA
  • 29 Oct 2015
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    Pour ceux qui sont déçus par leur mariage, cet article va peut-être raviver la flamme. D'après une étude publiée mercredi dans le JAMA Surgery, être marié donnerait de meilleures chances de survivre à une intervention cardiaque majeure.
    Pour parvenir à  cette conclusion, des scientifiques de l'Université du Michigan (Etats-Unis) ont retenu 1 500 cas (1), pour la plupart des hommes. Résultat, ceux qui étaient divorcés, séparés ou veufs, avaient environ 40 % plus de risques de décéder ou de développer un nouveau problème de santé dans les deux années qui ont suivi une intervention cardiaque, comparativement à ceux qui étaient mariés.

    De meilleurs soins à domicile 

    Ces données, qui viennent conforter des résultats similaires d'autres études, « pourraient s'expliquer par le soutien apporté par le conjoint comme par exemple le choix des centres hospitaliers et les soins reçus à domicile », soulignent les auteurs des travaux.
    Ils estiment cependant que « davantage de recherches sont nécessaires pour déterminer les mécanismes liant le fait d'être marié et l'évolution du patient après une intervention chirurgicale ».

    Dans le passé, l'analyse par des chercheurs de données relevées auprès d’une cohorte de plus de 3,5 millions d’Américains, avait montré que les personnes mariées sont moins sujettes aux maladies cardiovasculaires que les célibataires.
    Autre preuve que ces résultats sont à prendre au sérieux, le décès d’un conjoint augmenterait fortement le risque d’infarctus ou d’AVC, selon une autre étude anglaise.

    (1) Les auteurs ont utilisé des données provenant d'une étude de l'université du Michigan sur la santé et la retraite qui portait sur plus de 29 000 adultes de plus de 50 ans depuis 1998. Les participants ont été interrogés tous les deux ans après l'intervention chirurgicale, sur leur état de santé, les soins reçus et leur structure familiale.

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