D’après une étude sur 39 000 femmes

Grossesse : l’exercice physique pour limiter les douleurs pelviennes

Des chercheurs norvégiens ont constaté que les femmes qui faisaient du sport avant la grossesse, souffraient moins de douleurs pelviennes que les non-sportives.

  • Par Raphaëlle Maruchitch
  • Rafael Ben-Ari/Chameleo/REX/SIPA
  • 17 Oct 2015
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    Pour certaines femmes, le début de la grossesse peut rimer avec les nausées les derniers mois avec les douleurs pelviennes. Elles seraient 20 à 40 % dans cette dernières situation, selon une étude norvégienne. Si les chercheurs mettent en avant ce chiffre, c’est parce qu’ils se sont intéressés à l’incidence de la pratique du sport sur ces douleurs : d’après eux, les femmes qui avaient une pratique sportive régulière, ont été moins nombreuses à souffrir de douleurs pelviennes.

    L’étude, parue dans la revue du British Journal of Sports Medicine, a analysé les données de plus de 39 000 femmes norvégiennes enceintes de leur premier enfant entre 2000 et 2009 pour aboutir à cette conclusion.

    Activité dans les trois mois précédents

    Parmi les changements physiques qu’elle entraîne, la grossesse induit l’élargissement du bassin dans le courant du dernier trimestre de grossesse. Cette modification morphologique peut être accompagnée d’une inflammation, la diastasis de la symphyse pubienne, plus communément appelée les douleurs pelviennes. Or, d’après l’étude, la fréquence de l’activité physique pratiquée les trois derniers mois avant de tomber enceinte est corrélée à l’apparition de douleurs pelviennes.

    Les auteurs de l’étude, dont Katrine Mari Owe de l'Institut de santé publique norvégien d'Oslo (Norvège), ont ainsi chiffré que comparé aux femmes qui ne faisaient pas de sport, les femmes qui s'entraînaient 3 à 5 fois par semaine avaient 14 % de risque de moins de souffrir de douleurs pelviennes.
    Quant aux femmes effectivement sujettes à ces douleurs, la proportion de celles qui ne pratiquaient pas du tout de sport avant la grossesse était de plus de 12 %.

    Autres symptômes corrélés

    En outre, « les chercheurs ont constaté que la proportion de femmes qui semblaient en moins bonne santé (souffrant pour certaines de dépression, de problèmes de dos et de surpoids, qui fumaient) était plus importante parmi les femmes qui n’avaient pas pratiqué de sport du tout dans le trimestre précédent leur grossesse », d’après Le Parisien.

    Les constats tirés de l’étude vont dans le sens des bienfaits de la pratique d’une activité physique pour le corps d’une façon générale, et dans la préparation de celui-ci à une grossesse en particulier.

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