Etude de ll'INSEE

20-29 ans : trois plus de décès chez les hommes que chez les femmes

Le nombre de décès a baissé en 2014. Les progrès de la médecine ont largement contribué à l'allongement de la vie et à la réduction de la mortalité infantile, selon l'INSEE. 

  • Par Antoine Costa
  • ROBERT/APERCU/SIPA
  • 06 Oct 2015
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    Chaque jour en France, 1530 personnes décèdent. Ces chiffres de 2014 sont néanmoins porteurs d’une bonne nouvelle : c’est 11 000 décès de moins que les deux années précédentes.
    Bilan dressé par l’INSEE dans sa dernière livraison (1), cette année là, 559 293 habitants ont perdu la vie. « La période estivale, reste la plus clémente », remarque l’Institut de la statistique.

    Les hommes défavorisés. Face à la mort prématurée, le déséquilibre hommes-femmes est notoire. Et commence à l’adolescence. « Les décès entre 15 et 24 ans sont surtout dus à des morts violentes (accident de transports, suicide), qui touchent plus les jeunes hommes que les jeunes femmes », commente l’INSEE. Avec l’âge, la situation ne fait qu’empirer.
    Entre 20 et 29 ans, les registres font état de trois fois plus de décès pour le sexe abusivement appelé fort. Cette inégalité persiste jusqu’à 83 ans. El les hommes doivent attendre de souffler 90 bougies pour voir la tendance s’inverser.

    La mortalité infantile  Si tous les âges, en ont profité, la baisse des maladies infectieuses, amorcée dans les années 50, a eu « un effet spectaculaire » sur la mortalité infantile. « 19 000 petits garçons et 13 700 petites filles nés en 1950 sont décédés durant l’année qui a suivi leur naissance. Aujourd’hui, ce sont 2500 nouveaux-nés qui meurent prématurément, « soit 13 fois moins qu’en 1950 ».

    Taux de mortalité avant un an



    Les décédés avant 60 ans. Par la suite, les progrès médicaux, notamment dans le domaine cardiovasculaire, ont permis d’allonger l’espérance de vie et de réduire la mortalité avant 60 ans. En 1950, une personne décédée sur trois avait moins de 60 ans contre 12 % en 2014.

    (1) Xavier Niel, Catherine Beaumel, division Enquêtes et études démographiques, Insee

     

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