Rythmes biologiques
Les changements d'horaires dégradent la qualité du sommeil
Pour un sommeil de qualité, mieux vaut privilégier la régularité que le nombre d'heures passées dans les bras de Morphée, selon une récente étude américaine.
Etre régulier dans ses horaires de coucher et de lever est plus important qu’on pourrait le croire. C’est ce que souligne une étude américaine publiée dans la revue Brain, behavior, and Immunity. Selon les scientifiques, ne pas respecter des heures strictes pour aller dormir serait extrêmement néfaste pour l’organisme et le système immunitaire. Un manque de régularité aurait en effet un impact majeur sur la qualité du sommeil.
Le système immunitaire moins efficace
Pour comprendre cela, les chercheurs ont étudié les habitudes d’un groupe de souris. Ils ont volontairement modifié les habitudes de sommeil de ces dernières et, très vite, ils se sont aperçus que leurs réponses immunitaires n’étaient plus aussi efficaces qu’auparavant, car leur sommeil, bien que toujours aussi long, n’était plus assez réparateur. Après quatre semaines de ces nouveaux cycles de sommeil, il a été injecté aux souris du lipopolysaccharide, un liquide capable d’incuber un virus non contagieux. Celles qui dormaient moins bien avaient bien plus de mal que les autres à lutter contre la maladie.
Encore une fois, cette étude montre que l’important n’est pas la durée du sommeil, mais sa qualité. Il est ici souligné qu’avoir un bon rythme, une heure quotidienne fixe à laquelle dormir, est la méthode la plus efficace pour être vraiment reposé et écarter tous risques de problèmes de santé.
Ces travaux font écho à ceux d’une autre équipe de chercheurs de la Concordia University de Montréal (Canada) qui avaient mis en avant les risques liés au stress d’une mauvaise nuit chez les plus jeunes. En effet, plus le stress est haut, plus l’exposition au cortisol est longue. Cette exposition favorise les maladies et abîme la santé.