Région de Nice
Baignade dangereuse : 2 plages sous la menace de la bactérie E. coli
Les dernières analyses de la qualité d’eau de baignade en mer ont montré une quantité légèrement élevée de bactéries "E. coli" sur Landsberg et Cousteau, 2 des 5 plages de Saint-Laurent-du-Var.
La bactérie Escherichia coli (E. coli) trouvée récemment dans des steaks hachés ne circule pas que dans les rayons des supermarchés d’Ile-de-France ! En effet, depuis samedi dernier, le drapeau jaune (baignade dangereuse mais surveillée) flotte sur Landsberg (face au centre nautique) et Cousteau (face à Cap3000), deux des cinq plages de Saint-Laurent-du-Var.
Les dernières analyses de la qualité d’eau de baignade en mer ont montré une quantité légèrement élevée de bactéries "E. coli", a rapporté Nice-Matin ce lundi 27 juillet. « Un phénomène accentué par la chaleur et le vent violent de ces derniers jours », précise le quotidien.
Les symptômes de l'infection
« Les baigneurs doivent en conséquence prendre quelques précautions comme éviter d'avaler de l'eau de mer et bien se rincer après le bain. Les prochaines analyses seront effectuées en milieu de semaine prochaine et devraient être au vert », prédisent ces journalistes.
Pour rappel, les symptômes provoqués par Escherichia coli apparaissent entre 3 et 8 jours après l’infection. Il s’agit de douleurs abdominales et de diarrhées, lesquelles peuvent évoluer vers des formes sanglantes (colites hémorragiques). Des vomissements et de la fièvre peuvent aussi survenir.
Les cas graves sont rares
Parallèlement, « les toxines produites par ECEH détruisent la paroi des vaisseaux sanguins et causent des problèmes de coagulation ainsi que d’hypertension artérielle », explique l'Institut Pasteur.
Chez 10 % des personnes infectées, la dissémination des Shiga-toxines provoque un syndrome hémolytique et urémique (SHU), mortel dans 3 à 5 % des cas. Ce dernier est caractérisé par une atteinte de la fonction rénale et par une baisse de la concentration des cellules sanguines (globules rouges et plaquettes). Un quart des personnes souffrant de SHU développe aussi des complications neurologiques qui peuvent aboutir à un état de coma.