Données InVS

Moustique tigre : 295 cas suspects de dengue et chikungunya en métropole

Du 1er mai au 10 juillet 2015, 295 cas suspects de dengue ou de chikungunya ont été signalés auprès de l'Institut national de Veille Sanitaire. Il n’y a eu aucun cas autochtone.

  • Par Julien Prioux
  • Capture d'écran : Données de la surveillance renforcée en France métropolitaine en 2015 (InVS)
  • 17 Jul 2015
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    D'après la nouvelle carte 2015 du site Vigilance-moustiques, la menace liée au moustique tigre augmente dans l'Hexagone. L'instecte serait désormais implanté et actif dans 20 départements français, avec un risque d’épidémie identifié. Pour l'éviter, l'Institut de Veille Sanitaire (InVS) surveille de près les cas de dengue et de chikungunya recensés sur le territoire. Les chiffres augmentent au fil des semaines.

    En effet, du 1er mai au 10 juillet, ce sont déjà 295 cas suspects de dengue ou de chikungunya qui ont été signalés à cet établissement français rattaché au ministère de la Santé. Parmi eux : 26 cas importés de dengue ont été confirmés ; et 11 cas importés de chikungunya. Une nouvelle rassurante cependant, « il n’y a eu aucun cas autochtone répertorié » pour le moment, précise l'InVS. 
    Pour rappel, on parle de cas autochtone quand une personne a contracté la maladie en métropole et n'a pas voyagé dans une zone où circule le virus dans les 15 jours précédents. C'est ce type de cas qui inquiète particulièrement les autorités sanitaires, comme l'expliquait un récent Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH). 

    S'agissant des régions les plus touchées, comme souvent Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA) arrive en tête, suivie du Languedoc-Roussillon.

     

     Source : InVS 

     

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