Stress
Les crises de panique augmenteraient le risque d'infarctus
Les crises de panique pourraient provoquer des maladies cardiaques graves chez l'homme, selon une étude australienne.
Une étude menée par une équipe de chercheurs de l’université d’Adelaïde (Australie) affirme que les personnes victimes de crises de panique seraient bien plus enclines que les autres à développer des troubles cardiovasculaires, plus tard dans leur vie.
Le stress mauvais pour le cœur
D’après les résultats de ces travaux publiés dans la revue Psychological Medicine, les risques de maladies cardiaques augmentent de 47 % chez les personnes sujettes aux crises de panique, alors que le taux de crises cardiaques atteint les 36 %. Pour parvenir à ces résultats, les chercheurs ont analysé les résultats de douze études réalisées au préalable, concernant près d’un million de personnes et 58 000 cas de maladies coronariennes.
Le professeur Gary Wittert, un des auteurs, souligne que ces résultats ne sont pas définitifs, car l’association entre les deux phénomènes n’a pas pu être formellement démontrée. « Le lien entre crises de panique et maladies du cœur reste très controversé, en partie parce que les symptômes se ressemblent entre eux, en particulier les palpitations et les problèmes de respiration » explique-t-il.
Le professeur John Beltrame, lui aussi partie prenante dans ces travaux, affirme que les patients atteints de crises de panique régulières doivent « prendre plus soin que les autres de leur santé cardiaque. Cette nouvelle étude souligne le fait qu’il faut être vigilant avec les douleurs de poitrine, qui ne sont pas seulement attribuables à ces crises de panique ».
Une crise de panique (également appelée crise d’angoisse ou attaque de panique) est caractérisée par des sensations d’anxiété extrême sur une durée plus ou moins courte dans le temps. Les symptômes ressentis peuvent être des sueurs, une augmentation du rythme cardiaque, voire des palpitations.
A l’heure actuelle, près de 17,5 millions de personnes meurent d’une maladie cardiovasculaire à travers le monde, soit 31 % de la mortalité mondiale totale.