Yaourts, lait fermenté...
La piste de probiotiques pour soulager la rhinite allergique
Des chercheurs suggèrent un effet positif de certains probiotiques sur la qualité de vie. Ils réduiraient la sévérité de la réaction allergique et des symptômes.
Au mois de mai, les pollens font ce qui leur plait ! Et cette semaine en France, ce sont les chênes ou les graminées qui feront courir un risque aux personnes allergiques. Heureusement, grâce aux collyres ou encore aux antihistaminiques, celles-ci pourront voir leurs symptômes disparaitre.
Mais à l’avenir, est-ce qu'un yaourt ou un supplément à base de probiotiques pourrait soulager le rhume des foins ? Les probiotiques sont en effet une voie thérapeutique à envisager, suggère cette semaine une méta-analyse présentée dans la revue International Forum of Allergy & Rhinology.
Dans ces travaux relayés par le site santé log, les scientifiques de l'Université de Nashville (Tennessee) ont mené un examen de la littérature et retenu 23 études, portant au total sur 1 919 participants.
La plupart des recherches montrent des bénéfices et des résultats contre l’allergie grâce à ces micro-organismes. D’autres études suggèrent que les probiotiques peuvent avoir un effet bénéfique en combinaison avec d'autres traitements du rhume des foins.
De bons scores sur la diminution des symptômes
Pour comprendre ces conclusions, les chercheurs expliquent que les critères des études incluaient le degré auquel les symptômes peuvent affecter les activités quotidiennes des patients, les symptômes de rhinite eux-mêmes, et les niveaux de l'immunoglobuline E (IgE), un anticorps naturellement impliqué dans la réaction allergique.
Résultat, dans 17 des 23 études, les scientifiques rapportent une amélioration significative avec la prise de probiotiques. Dans le détail, l’analyse suggère une réduction moyenne de 2,23 points sur le score de symptômes.
Face à ces chiffres intéressants, l’équipe américaine appelle toutefois à rester prudent. Cependant, « compte-tenu de l’intérêt de la piste probiotique contre l’allergie », ils concluent aussi à la nécessité de mener de plus grandes études pour confirmer ces résultats.