130 g par jour
Pois, haricots, lentilles : les légumineuses réduisent le cholestérol
Une portion quotidienne de légumineuses permet de réduire de 5 % le mauvais cholestérol. Cela correspond à 130 g de pois chiches ou de lentilles chaque jour.
Pois chiches, lentilles ou haricots : voilà les ingrédients d’un régime anti-cholestérol. Selon une méta-analyse, publiée ce 7 avril dans le Canadian Medical Association Journal (CMAJ), ces légumineuses sont particulièrement bénéfiques pour la santé cardiovasculaire.
3/4 de tasses par jour
26 études impliquant plus de 1 000 personnes ont été passées en revue par une équipe de l’université de Toronto (Canada). Les chercheurs sont parvenus à la conclusion qu’une portion quotidienne de légumineuses réduit de 5 % le taux de « mauvais » cholestérol (LDL). La consommation quotidienne devrait s’élever à 130 g, soit les trois quarts d’une tasse, pour parvenir à ces bienfaits.
Cette réduction se traduit, selon les résultats, par une chute de 5 à 6 % du risque de maladie cardiovasculaire, deuxième cause de mortalité en France. Les chercheurs notent aussi que les hommes tirent davantage de bénéfices d’une consommation de légumineuses tous les jours. Peut-être, supposent-ils, est-ce dû à une moindre variété alimentaire et un niveau de cholestérol plus élevé au début de l’étude.
Des effets secondaires gênants
Des légumineuses comme les pois ou les haricots sont intéressants parce que leur index glycémique est bas. Cela signifie que l’organisme les absorbe lentement, et les protéines qui en sont issues ont tendance à se substituer à celles provenant d’animaux. Mais il reste du chemin avant d’atteindre la dose recommandée par cette étude : seuls 13 % des Canadiens consomment des légumineuses tous les jours, signale l’étude. Les adeptes du régime méditerranéen ou de la cuisine indienne pourront se réjouir : ce sont les deux régimes qui contiennent le plus de produits de ce type.
Comme souvent, ces bienfaits ne sont pas sans contrepartie. Celle des légumineuses peut s’avérer plus embarrassante que d’autres : bon nombre de participants ont signalé des troubles de la digestion liés à leur consommation. Les troubles d’estomac étaient les plus fréquents, suivis par les ballonnements et flatulences, mais aussi de diarrhées et de constipations. Ces symptômes se sont toutefois adoucis avec le temps.