Psychologie
Les erreurs à éviter en cas de terreurs nocturnes
Les terreurs nocturnes peuvent être effrayantes pour les parents.
Les terreurs nocturnes peuvent être confondues avec des cauchemars, pourtant il s'agit d'un phénomène tout à fait différent. Pour éviter les erreurs courantes, il est important de savoir comment réagir.
Différencier les terreurs nocturnes des cauchemars
Pour différencier les terreurs nocturnes des cauchemars il faut souvent observer leur apparition. Les cauchemars se produisent généralement pendant la phase de sommeil paradoxal, c’est-à-dire plutôt en fin de nuit et les enfants s’en souviennent, tandis que les terreurs nocturnes se produisent pendant la phase de sommeil profond, c’est-à-dire pendant la première moitié de la nuit, sans souvenir au réveil.
Éviter les erreurs courantes en cas de terreurs nocturnes
La première chose à faire en cas de terreurs nocturnes chez votre enfant est de rester calme. Les enfants sont souvent incapables de se souvenir de leurs terreurs nocturnes et peuvent être désorientés et confus après un épisode. Il est important d’éviter certains comportements :
- Réveiller son enfant pendant une terreur nocturne : cela peut aggraver l'épisode et provoquer une confusion chez l'enfant. Il est préférable d'attendre que l'épisode soit terminé et de le rassurer après coup.
- Minimiser ou de ridiculiser : Les terreurs nocturnes peuvent être effrayantes et déroutantes pour un enfant. Il est important de prendre ses expériences au sérieux sans minimiser ou ridiculiser ses peurs. Cela peut l’amener à se sentir mal compris et à ne pas se sentir en sécurité lorsqu’il a une terreur nocturne.
- Gronder ou punir son enfant : Les terreurs nocturnes sont souvent hors de son contrôle. Il est donc important d'éviter de les gronder ou de les punir pour quelque chose qu'il ne peut pas contrôler. Au lieu de cela, il est préférable de le rassurer et de lui donner une attention positive.
- Le laisser dormir seul dans le noir : Une veilleuse ou une faible lumière peut aider l'enfant à se sentir plus en sécurité et à réduire les risques de terreur nocturne.
En établissant une routine de sommeil régulière, en évitant les stimuli avant le coucher et en adoptant les bons gestes, vous pouvez aider votre enfant à réduire ses terreurs nocturnes. Dans la plupart des cas, elles sont inoffensives et disparaissent avec le temps.
En savoir plus : "Le sommeil" de Sophie Dussaussois et Thierry Manes.