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Cancer colorectal métastatique : quid de la supplémentation en vitamine D ?

L'étude SOLARIS est le premier essai randomisé de phase 3 à avoir étudié l'intérêt potentiel de la vitamine D sur la survie des patients atteint de cancer colorectaux.

  • Alena Zharava/iStock
  • 25 Oct 2024
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    Des études de cohorte épidémiologiques ont montré une association significative entre des niveaux plasmatiques plus élevés de 25-hydroxyvitamine D3 et une meilleure survie chez les patients atteints de cancer colorectal.

    La vitamine D (25-OH D3) semble également avoir une activité anticancéreuse dans les études précliniques. Ces données sont source de questionnements fréquents de la part des patients sur l’opportunité d’une supplémentation vitaminique en plus de la chimiothérapie.
     

    Méthodologie

    SOLARIS est le premier essai clinique randomisé de phase III visant à tester l'efficacité d'une supplémentation en vitamine D3 à haute dose pour le traitement des patients atteints de cancer colorectal métastatique en cours de chimiothérapie de première ligne métastatique.

    Résultats

    Concernant la survie sans progression (CJP) : pas de différence significative de médiane de SSP : 11.8 vs 10.3 mois (HR : 0.92, P= 0.25) respectivement pour le bras vitamine D3 haute dose vs vitamine D3 standard.

    Concernant la survie globale : pas de différence significative de médiane de SG : 25.6 vs 27.0 mois (HR : 1.05, P= 0.34) respectivement pour le bras vitamine D3 haute dose vs vitamine D3 standard. Dans l’analyse de sous-groupe pré-spécifiée, les « tumeurs du côlon gauche » semblaient bénéficier le plus de la vitamine D3 haute dose.

    Conclusions et Perspectives

    L'ajout de vitamine D3 à haute dose à la chimiothérapie standard de première ligne métastatique plus bevacizumab n'a pas entraîné d'amélioration statistiquement significative de la survie sans progression par rapport au traitement standard. 

    Cette large étude clôt les discussions sur l’intérêt d’une supplémentation de vitamine D en routine clinique pour potentialiser l’efficacité des traitements anticancéreux chez les patients atteints de cancer colorectal.

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