Cette saison en métropole, 127 cas importés de dengue ont été confirmés, en plus des 6 cas autochtones. Le nombre de départements surveillés vient de passer à 30.

L’Institut de Veille Sanitaire (InVS) coordonne la surveillance renforcée saisonnière du chikungunya et de la dengue dans les départements métropolitains colonisés par le moustique tigre, tous les ans, du 1er mai au 30 novembre. L' insecte de la famille des Culicidae s'étend sur notre territoire.
Depuis septembre 2015, les départements du Tarn et de la Vendée ont été inclus dans la liste des départements où le moustique Aedes albopictus est implanté. Et dans un arrêté du 20 novembre, le gouvernement a ajouté encore d'autres départements : Ain, Bas-Rhin, Dordogne, Landes, Lot, Pyrénées-Atlantiques, Tarn-et-Garonne, Val-de-Marne. Le nombre de ceux concernés par le dispositif régional de surveillance renforcée est passé donc à 30.

Une année placée sous le signe de la dengue

Du 1er mai au 30 novembre 2015 , 127 cas importés de dengue ont été confirmés en métropole. Côté chikingunya, le bilan est fortement à la baisse puisque seuls 30 cas ont été importés des départements d'outre-mer (DOM), contre plus de 400 l'an dernier.

Enfin, deux cas autochtones (1) de dengue ont été confirmés au sein d’une même famille à Nîmes (Gard). Les investigations épidémiologiques ont aussi permis d’identifier 4 autres cas de dengue autochtones en lien avec ce foyer. Cela porte à 6 le nombre de cas autochtones cette saison, écrit l'InVS.
A ce sujet, une étude de santé publique a d'ailleurs été menée dans le quartier Mas de Ville à Nîmes pour essayer de mieux comprendre comment le virus de la dengue a circulé, et quels sont les moyens permettant de mieux contrôler sa diffusion

Le moustique tigre est désormais implanté et actif dans 8 régions de métropole. Il a récemment été détecté en Alsace ou à Paris.