Test immunologique
Cancer colorectal : le nouveau test de dépistage arrive
Un nouveau test de dépistage du cancer colorectal sera disponible au printemps. Plus pratique et performant, il remplacera le test proposé dans le cadre du programme national de dépistage.
- A l'intérieur d'un colon géant montrant l'évolution d'un cancer RICHARD B. LEVINE/NEWSCOM/SIPA
Détecter deux fois plus de cas de cancer colorectal : c’est ce que permettront les nouveaux tests immunologiques. Dès le printemps, il remplacera le test proposé jusqu’ici dans le cadre du programme national de dépistage organisé du cancer colorectal.
Plus pratique, performant et fiable
Pris en charge à 100 % sans avance de frais, ce test simple, rapide à faire et indolore, est à réaliser chez soi. Plus pratique d’utilisation, il ne nécessite plus qu'un seul prélèvement de selles contre six précédemment.
Le nouveau test est également plus performant, puisqu’il a une sensibilité supérieure et permet une meilleure détection des cancers et des lésions précancéreuses. Les données de littérature démontrent que cette technologie peut permettre de détecter 2 à 2,5 fois plus de cancers et 3 à 4 fois plus d’adénomes.
Enfin, ce test immunologique est aussi plus fiable, grâce à l’utilisation d’anticorps. Ainsi, il ne peut pas être rendu positif par l’hémoglobine animale issue de l'alimentation. La lecture automatisée de ce test garantit une meilleure fiabilité.
Campagne d'information
Les médecins généralistes seront informés dès le mois de mars puis formés aux caractéristiques et à l’utilisation du nouveau test à partir d’avril avant de pouvoir commander les nouveaux kits de dépistage qui seront disponibles au printemps. Ils pourront notamment les commander depuis l’espace professionnel du site ameli.fr.
Une campagne d’information pour faire connaître ce nouveau test et inviter les personnes de 50 à 74 ans à se faire dépister tous les deux ans sera lancée au printemps. 16 millions de personnes sont cncernées.
Le cancer colorectal est le troisième cancer le plus fréquent chez l’homme et le deuxième chez la femme, survenant pour l’essentiel chez les plus de 50 ans. En France, on en compte, chaque année, plus de 42 000 nouveaux cas. Ce cancer est le deuxième cancer le plus meurtrier, responsable de plus de 17 500 décès annuels.