Greffe du coeur et VIH
Charlotte Valandrey : de quoi souffrait l'actrice décédée à 53 ans ?
Charlotte Valandrey est décédée à 53 ans. Elle avait bénéficié de deux greffes du coeur et souffrait du VIH.
Cette dernière greffe a malheureusement échoué. Hospitalisée en juin dernier "remplacer son cœur d'occasion", selon les propos relayés par le communiqué de presse rédigé par ses proches, l’actrice, de son vrai nom Anne-Charlotte Pascal, s'en est allée, entourée de sa famille, rapporte Closer.
Dernier combat
"Après un dernier combat d'un mois, où les heures ont duré des siècles, où pour s'exprimer, Charlotte a cligné des yeux et écrit quelques mots sur une ardoise ( ...) Elle s'est endormie dans un sourire, en serrant la main de son père Jean-Pierre, de sa fille Tara et de sa sœur, Aude" peut-on lire dans le communiqué.
La comédienne avait dû être plongée dans un coma artificiel pour échapper aux douleurs et aux complications.
Délicate
Pour Charlotte Valandrey, cette opération était d'autant plus délicate qu'elle est sous médicaments en raison de son infection au VIH découverte à 18 ans et qu’il s’agissait de sa deuxième transplantation: elle avait déjà été greffée à l’âge de 34 ans en 2003 après deux infarctus causés par son traitement contre le VIH (l'AZT, le premier médicament utilisé pour le traitement de l’infection par le VIH) et une capacité cardiaque réduite à 10%.
« Mes épreuves m'ont appris à avoir peur de la mort. Ou plus exactement, à avoir peur que la vie s'arrête. Elle a repris une telle saveur pour moi ! Les belles choses, j'ai envie de les vivre tout de suite… » confiait-elle à l'Express en 2011.
Insuffisance cardiaque sévère
La raison qui entraîne une greffe du cœur est l’insuffisance cardiaque sévère.
D’après l’Agence de la Biomédecine, les causes d’insuffisance cardiaque sont nombreuses : infarctus du myocarde ayant entraîné une nécrose d’une partie du muscle cardiaque, hypertension artérielle sévère non traitée, cardiotoxicité de certains médicaments, anomalie des valves, consommation excessive d’alcool ou d’autres toxiques, maladies du muscle cardiaque de cause inconnue parfois héréditaire ou maladie cardiaque congénitale…
“La prévalence de l’insuffisance cardiaque dans la population générale est autour de 2%. Après 70 ans, elle affecte 10% des personnes. Quand le pronostic vital d’un patient atteint d’insuffisance cardiaque est engagé, seul le remplacement de son cœur peut permettre de lui sauver la vie” peut-on lire sur le site.