Maladie rare
Chandra Wilson : le syndrome de vomissements cycliques de sa fille a inspiré "Grey’s Anatomy"
Chandra Wilson, qui incarne la charismatique Dr. Miranda Bailey depuis la première saison de la série "Grey’s Anatomy", s'est confiée sur la maladie rare dont souffre sa fille aînée.
Hier mercredi 9 février, TF1 a commencé à diffuser les nouveaux épisodes de la saison 17 de la célèbre série "Grey’s Anatomy", dont le succès fulgurant a popularisé les scénarios mettant en scène le monde médical.
Errance médicale
L’un des épisodes à cette fois-ci été directement inspiré de la vie de Chandra Wilson, qui incarne la charismatique Dr. Miranda Bailey depuis la première saison. L’actrice de 52 ans a effet du affronter l’errance médicale de l’une de ses trois enfants, atteinte d’une maladie rare.
Tout a commencé il y a quelques années, lorsque sa fille aînée Sarina McFarlane a été prise de vomissements à répétition. L’adolescente de 16 ans souffrait également de terribles douleurs abdominales. "Je me disais que c’était fou. Quelque chose n’allait pas chez ma fille, et personne ne savait ce que c’était" raconte Chandra Wilson. Malgré différents tests médicaux, les médecins ne trouvent rien et les crises se multiplient. Commence alors un parcours du combattant.
"J'écrivais tout ce qu'elle mangeait"
"Je me suis retrouvée à écrire tout ce qu’elle mangeait, où l’on se trouvait, je notais toutes ces informations moi-même. À chaque visite à l’hôpital, j’ajoutais ces informations dans un classeur" se souvient l’actrice. "Au bout de huit mois, je me baladais avec un classeur énorme. Lorsque vous êtes le parent d'une personne souffrant de douleur chronique, vous finissez par créer ces classeurs pour tous les séjours à l'hôpital afin de pouvoir suivre chaque visite et toute nouvelle chose qui en sort", témoigne Chandra Wilson.
Au bout de 10 mois, les médecins finissent par identifier ce dont souffre sa fille : le syndrome de vomissements cycliques, dû à une mauvaise connexion entre l’intestin et le cerveau. Une "chance", puisque la majorité des personnes atteintes de cette maladie rare passent des années sans savoir ce qu'elles ont, et donc sans soins adaptés (même s'ils ne sont pas, aujourd'hui, curatifs).