Supplémentation
La vitamine D réduirait le risque de maladies auto-immunes
Les personnes qui prennent régulièrement des suppléments de vitamine D ont un risque significativement plus faible de développer une maladie auto-immune.
Les vertus de la vitamine D se confirment. Une étude publiée dans le très sérieux BMJ vient de souligner les effets positifs d'une prise régulière de suppléments de cette vitamine sur le risque de développer une maladie auto-immune comme la polyarthrite rhumatoïde ou le psoriasis. Dans le cadre de cette étude randomisée, ce risque s'est avéré beaucoup plus faible pour le groupe de personnes prenant de la vitamine D ou des oméga 3 par rapport au groupe placebo.
"C'est excitant d'avoir ces nouveaux résultats positifs pour les vitamines et les suppléments non toxiques prévenant des maladies potentiellement très morbides", s'est réjouie Karen Costenbader, auteur de cette étude menée sur des patients âgés de 50 ans et plus pour les hommes et de 55 ans et plus pour les femmes et dont les conclusions ont été en fait élargies aux effets des suppléments de vitamine D et d'oméga 3 sur ces maladies auto-immunes. Ces travaux s'intéressaient au départ aux effets de ces compléments sur le risque d'autres maladies comme le cancer, les maladies cardiaques ou les AVC pour des personnes sans antécédents : "Compte tenu des avantages de la vitamine D et des oméga 3 pour réduire l'inflammation, nous étions intéressés à savoir s'ils pouvaient protéger contre les maladies auto-immunes", souligne JoAnn Manson, co-auteur de l'étude.Un risque réduit de 23%
Parmi les patients randomisés, 123 appartenant au groupe qui a reçu le traitement ont reçu un diagnostic de maladie auto-immune, soit 23% de moins que les 155 du groupe placebo. Des résulltats assez comparables à ceux obtenus avec les traitements par oméga 3, même si ceux)ci ont moins réduit l'incidence des maladies auto-immunes mais ils ont montré "un effet accru après une plus longue durée de supplémentation"."Les maladies auto-immunes sont courantes chez les personnes âgées et affectent négativement l'espérance de vie. Jusqu'à présent nous n'avions aucun moyen de les prévenir et maintenant, pout la première fois, nous le pouvons", s'est félicitée Jill Hahn, premier auteur de l'étude.