Journée mondiale contre le cancer

Infographie. L'évolution des cancers en France

L’incidence et la mortalité restent élevées, mais le traitement progresse. Et  le cancer laisse des séquelles plus de deux ans après le diagnostic.

  • Par la rédaction avec Audrey Vaugrente
  • AP Photo/Gerry Broome/SIPA
  • 04 Fév 2015
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    Mieux dépisté, mieux traité, le cancer reste un sujet d’étude quotidien. A l’occasion de la Journée mondiale contre le cancer, l’Institut national du Cancer (INCa) dresse le bilan de l’année 2014. Alors que l’incidence du cancer recule chez les hommes (- 1,3 %), elle poursuit sa progression à un rythme moins marqué chez les femmes (+ 0,2 %).

    Cancer est de moins en moins synonyme de longs séjours à l’hôpital. L’immense majorité des cas sont traités par chimiothérapie, réalisée en hôpital de jour. Les chirurgies se faisant moins invasives, elles permettent aussi une prise en charge ambulatoire. D’ailleurs, ce type d’hospitalisation a progressé de 28 % en cancérologie.

    Malgré les progrès en termes de traitement, la mortalité des patients reste variable. Le mésothéliome pleural et le cancer du foie restent extrêmement virulents, tandis que les cancer des testicules ou de la thyroïde sont de mieux en mieux guéris.

    355 000 nouveaux cas par an

    Le cancer de la prostate continue de dominer largement chez l’homme, tout comme le cancer du sein chez la femme. En deuxième position, un cancer qui pourrait le plus souvent être évité, celui du côlon-rectum.

    Nombre de nouveaux cas de cancer en 2014 

     

    Source : Institut national du Cancer

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    Le cancer est la première cause de mortalité en France. La progression est particulièrement marquée chez les femmes (+ 20 % en 32 ans vs + 11 %).

    Mortalité par cancer en 2014

    Source : Institut national du cancer

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     Les cancers dont l’incidence et la mortalité progressent sont le cancer du poumon chez la femme, le mélanome cutané et le cancer du système nerveux central chez les deux sexes.

     Les cancers dont l’incidence progresse mais la mortalité recule sont le cancer du sein chez la femme et celui de la prostate chez l’homme. Ils sont de plus en plus diagnostiqués, mais la prise en charge précoce permet d’assurer une bonne survie.



     Les cancers dont la mortalité et l’incidence baissent sont les cancers de l’œsophage et du col de l’utérus chez la femme, les cancers de l’œsophage ou des voies aéro-digestives supérieures chez l’homme.

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    Les disparités géographiques sont importantes, pour les hommes comme les femmes. Le Nord, l’Est, l’Île-de-France et la Bourgogne portent le plus lourd fardeau féminin. Les hommes, eux, meurent plus dans le Nord, le Nord-Est, le Nord-Ouest et le centre. Les régions alpines, elles, sont les plus épargnées.

    Répartition de la mortalité par cancer en France 

     

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    44 000 patients C’est le nombre de patients inclus dans des essais cliniques en cancérologie. C’est une forte progression depuis 2008 (+ 102 %) avec une forte participation des organismes caritatifs.

    3 personnes sur 5 disent avoir conservé des séquelles de leur cancer, deux ans après leur diagnostic, sur le plan physique mais aussi psychologique.

    61 % C’est le taux d’emploi après un cancer. La situation des personnes atteintes de la maladie se dégrade considérablement en deux ans… alors que la poursuite du travail est possible.

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