Bilan OMS
Ebola : déclin radical de l’épidémie
Le nombre de nouveaux cas Ebola ne cesse de décroître en Afrique de l'Ouest, selon le dernier bilan de l'OMS. Les Etats disposent désormais de ressources "suffisantes" pour faire face à l'épidémie.
Ebola s’affaiblit bel et bien. Un nouveau bulletin de l’Organisation Mondiale de la Santé publié ce mercredi rapporte des nouvelles plutôt rassurantes. En Afrique de l’Ouest, l’épidémie est entrée dans une phase de déclin progressif et durable. Les Etats sont désormais assez bien équipés pour y faire face.
Chute de la prévalence
Le nombre de cas déclarés a atteint les 21 689 depuis le début de l’épidémie en décembre 2013. Parmi elles, 8626 personnes ont perdu la vie. Mais dans trois pays les plus touchés par l’épidémie – Liberia, Sierra Leone, Guinée – les nouvelles incidences ne cessent de diminuer.
Ainsi, au Libéria, huit personnes ont été diagnostiquées au cours de la semaine du 12 au 18 janvier. En août et septembre derniers, le virus était découvert chez quelques 300 patients par semaine. Au total, dans ces trois pays, 145 personnes ont été infectées cette semaine (117 en Sierra Leone, 20 en Guinée). Soit un déclin radical, selon l’OMS.
Autre motif de réjouissance : le Mali a annoncé ce 18 janvier la fin de l’épidémie sur son sol, après 42 jours sans le moindre cas déclaré. La surveillance et le partage d’information seront renforcés aux frontières de la Guinée-Bissau, de la Côte d’Ivoire, du Mali et du Sénégal.
>> Regardez l’annonce de la fin de l’épidémie par le représentant de l'OMS au Mali - Dr Ibrahima Soce Fall
Des ressources "suffisantes"
« Les Etats les plus frappés par l’épidémie disposent de ressources suffisantes pour isoler et traiter les patients », explique l’agence onusienne. Les centres et hôpitaux disposent désormais de plus de deux lits médicaux pour chaque cas confirmé, probable ou suspect. La mobilisation internationale semble avoir porté ses fruits.
« Les pays ont également la capacité d’enterrer les personnes décédées du virus Ebola », ce qui limite considérablement les risques de transmission, précise l’OMS. En revanche, le taux de létalité du virus n’a pas changé depuis le début de l’épidémie. Il stagne aux alentours de 60%.
Source : OMS